Titre original L'homme qui rétrécit
Date de sortie 22 octobre 2025
Durée 100 mn
Réalisé par Jan Kounen
Avec Jean Dujardin , Marie-Josée Croze
Scénariste(s) Christophe Deslandes, Jan Kounen
Distributeur UNIVERSAL
Année de production 2024
Pays de production France
Genre Film de science-fiction
Couleur Couleur

Synopsis

L’homme qui rétrécit, nouvelle adaptation du roman culte de Richard Matheson, nous entraine dans le sillage de Paul, un homme ordinaire, qui partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Elise, et leur fille Mia. Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique inexpliqué. Dès lors, Paul rétrécit inexorablement, sans que la science ne puisse lui expliquer pourquoi ni lui être d’aucun secours. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu périlleux.

Lors de cette expérience, Paul va se retrouver confronté à lui-même, à son humanité, et tentera de répondre aux grandes interrogations de l’existence. L’homme qui rétrécit est tout à la fois un récit initiatique et un grand film d’aventure.

Toutes les séances de L'homme qui rétrécit

Critiques de L'homme qui rétrécit

  1. Première
    par Gael Golhen

    On pourrait s’arrêter au défi techno raconté dans ce magazine : les plans de motion control, les décors géants retravaillés, ces matières réinventées pour qu’une goutte d’eau ou une allumette retrouvent une échelle crédible. L’homme qui rétrécit version Kounen/Dujardin aurait pu n’être qu’un numéro de haute voltige visuelle. Mais derrière la révolution se cache un grand film poétique et spirituel : une tentative étrange et bouleversante de raconter comment un homme se retranche du monde pour mieux accepter sa disparition.

    Kounen prend le parti radical de ne jamais quitter le point de vue du héros. Et il tire le récit vers son cinéma illuminé, ultra- sensoriel : plans longs et ouatés, silences habités, gestes amplifiés. Ce qui était une épopée chez Arnold devient une traversée plus intime : un escalier, une allumette ou une simple fuite d’eau suffisent à mesurer la faiblesse et la fragilité de l’homme. Face à ce dispositif, Dujardin livre une de ses plus grandes performances récentes. Presque muet, beau comme jamais et seul en scène, il joue avec son souffle, sa fatigue, ses tremblements. Il transforme la survie en prouesse physique et en mélo existentiel : mari, père, homme ordinaire, il apprend à se détacher. Il y a du Buster Keaton dans ce personnage qui court vers sa perte et sa renaissance.

    Tout en restant fidèle à l’esprit du classique, ce remake passe de la fable postapo à la méditation pour la fin des temps. C’est le sens du plus beau plan du film, l’apparition fragile d’un papillon qui remplace la voix cosmique d’Arnold. Tout s’y condense : la beauté mélancolique, l’acceptation, et la réflexion lumineuse sur la mort. Derrière l’exploit technique se révèle alors un grand film qui rappelle qu’accepter la fin, c’est encore une façon de vivre.

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