-
C’est sans doute l’un des films pour enfants les moins attendus de cette fin d’année et pourtant l’un des plus réussis. Tout y est
charmant : les dessins colorés, crayonnés et scratchés au cutter pour amplifier l’aspect un peu suranné des décors, le graphisme
savamment étudié, les personnages très attachants de la famille du petit garçon, et tout simplement l’histoire, originale et intelligente. Conçu à partir des classiques de la littérature enfantine, ce conte initiatique, dédié de manière un peu didactique à l’apprentissage de la lecture, est aussi un film d’aventure riche en suspense dont on ressort grandi, que l’on ait 7 ou 77 ans.
Toutes les critiques de Kerity, la maison des contes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
A ma justesse du trait s'ajoute celle des sentiments et des émotions du scénario. La maison en bord de mer héritée par les parents de Natanaël pourrait être celle de notre enfance, les souvenirs, les odeurs, les bruits qui l'entourent, aussi.
-
Kerity La maison des contes constitue un récit d’initiation dont la photographie illustre les émotions et l’évolution du jeune héros dont les traits ne sont pas très marqués (mais néanmoins travaillés : ses yeux sont très expressifs) afin de faciliter la reconnaissance du spectateur, enfant ou adulte, face à cet enfant qui se bat pour conserver ces récits formateurs et enchanteurs. La bibliothèque, lieu de mystère constitué de poutres et de kakémonos est présentée dans une pénombre rougeoyante au début du récit, à l’instar des craintes du petit garçon. Lorsque celui-ci a surmonté ses angoisses, cette pièce de rassemblement des savoirs devient un havre de paix dont les tons rosés incitent au calme et à la détente. Ainsi, par-delà même ses qualités plastiques, le long-métrage de Dominique Monféry offre une vision réellement personnelle des contes où chaque spectateur, chaque auditeur devient un actant du récit et laisse à chacun le soin de se constituer son propre imaginaire.
-
Le plus réussi, c'est le graphisme : une magie de couleurs vives... Le camaïeu de rouges et d'ocres que la graphiste Rebecca Dautremer a imaginé pour la bibliothèque est une splendeur, à la fois chatoyante et chaleureuse. Les lumières changeantes éclairent successivement un détail carmin, un autre plus magenta. C'est magnifique... Les péripéties se succèdent, légères et attendrissantes, surannées au point d'en redevenir merveilleuses.
-
Sur une superbe création graphique, chaleureuse et lumineuse, de Rébecca Dautremer, Kérity... est une réflexion ludique, subtile et pleine d'humour sur l'importance de la lecture pour obtenir le savoir, l'indépendance et le rêve.
-
Alors que la tendance est aux films d'animation high-tech en 3D, Kerity, la maison des contes revient aux sources du dessin animé pour nous entraîner dans une aventure haletante et magnifique. Dessiné par Rebecca Dautremer, une magicienne du graphisme, Kerity est un cadeau de Noël inespéré qui enchantera les petits et émerveillera les adultes. Ce beau film est comme les vieux contes éternels, il sentira le neuf à jamais...
-
Les histoires et leur transmission, l’importance de l’imaginaire, le dépassement de soi sont les thèmes de ce voyage initiatique dans lequel chaque enfant, face à des difficultés, peut se reconnaître. Cet hommage aux contes, aux conteurs et à leur pédagogie s’inscrit dans l’univers enchanteur, plein de charme et de poésie de l’illustratrice Rebecca Dautremer.
-
Nouveau coup d’éclat pour l’animation française avec cette petite merveille où la synergie entre un scénario original et intelligent et une mise en scène époustouflante touche à la perfection.
-
Sur une intrigue un tantinet didactique, voire moralisatrice, Kérity, la maison des contes, de Dominique Monféry, réalisateur de Franklin et le Trésor du lac, se dévore en fait comme un bon livre d'histoires fantastiques. L'imagination y prend joyeusement le pouvoir, faisant vite oublier les quelques lourdeurs du scénario. Le travail graphique brillant de Rebecca Dautremer livrant sa propre version de personnages très connus est l'atout majeur d'un divertissement familial bourré de péripéties.
-
Un film à la gloire de la lecture, voilà qui devrait emballer les parents pendant les vacances ! Même si «Kerity» aurait sans doute gagné à un peu plus de fantaisie, l'intelligence de ce scénario emporte évidemment l'adhésion. Autant que par son message, on est séduit par son esthétique, colorée, raffinée, d'une grande richesse. Illustratrice reconnue de livres pour enfants ( «Princesses», «L'Amoureux»), Rebecca Dautremer imprime sa marque visuelle au long métrage de Dominique Monféry et impose au cinéma un univers délicieusement original.
-
C'est à partir d'un album de l'illustratrice Rebecca Dautremer que Dominique Monféry a animé ces personnages jadis créés à la gouache. N'importe quel enfant pourra reconnaître ces héros de contes célèbres, que la créatrice a débarrassés de leur profil habituel - droits d'auteurs ? - tel le Petit Chaperon rouge vêtu d'un bonnet péruvien et d'un poncho, et égayés d'un rien d'humour . Ce relookage est un rien décevant, car il ôte aux créatures une partie de leur personnalité. Mais pas un enfant qui, sachant lire ou pas, n'aura envie d'avaler ces livres.
C'est d'ailleurs le but de ce récit pimpant, initiatique, au graphisme original qui oscille entre un décor familier et un réalisme fantastique parfois kafkaïen. Un joli spectacle pour les petits.