-
Hormis le fait qu’il sert d’évident tremplin à Oscar pour Benedict Cumberbatch, "Imitation Game" frappe fort par la seule puissance de son sujet. Alan Turing était effectivement un mathématicien d’exception dont les travaux ont largement contribué au progrès de l’informatique. Son suicide absurde, lié à une condamnation pour homosexualité, choque encore aujourd’hui. Le film adopte judicieusement le point de vue de l’enquêteur en dévoilant d’abord une vérité cachée pour raison personnelle (l’homosexualité), avant d’en découvrir une autre restée secrète pour raison d’État (le génie scientifique). Pour son premier long métrage, Morten Tyldum s’en sort avec les honneurs, en dépit d’une tendance à alourdir certaines scènes en les surchargeant d’informations. Benedict Cumberbatch profite de sa liberté de mouvement pour s’assurer, au risque d’en faire trop, que sa performance ne passera pas inaperçue.
Toutes les critiques de Imitation Game
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Au-delà du thriller au suspense électrisant à la mise en scène conventionnelle, c'est le portrait bouleversant d'un paria que brosse le cinéaste. D'un homme rejeté par tous depuis toujours, d'un homosexuel aux amours alors interdites par la loi. Le film est cité huit fois pour les Oscars. Logique.
-
La richesse et la complexité du personnage de Turing font de ce portrait d'une personne arrogante, difficile et sûre d'elle, le grand rôle de la carrière de Cumberbatch.
-
Un grand film, passionnant de bout en bout, qui rend hommage à Alan Turing tout en entretenant un suspense haletant et en cultivant une jolie forme d’humour. Pas étonnant, donc, "qu’Imitation Game", où éclate l’immense talent de Benedict Cumberbatch, ait décroché huit nominations aux Oscars.
-
Cumberbatch est l'atout principal de ce film. Un grand acteur dont le talent brille ici de mille feux. C'est une performance explosive et émotionnellement complexe.
-
Vous serez rivés à l'écran tout au long des 114 minutes que dure cette histoire triste et déchirante.
-
Malgré ses conventions narratives parfois pénibles, "The Imitation Game" parvient pourtant à captiver. Sous les traits reptiliens du génial Benedict Cumberbatch, Alan Turing apparaît en effet comme un être fascinant, à la fois extrêmement sensible et dénué d’empathie, doté d’une capacité ahurissante d’analyse mais incapable de dépasser la littéralité du sens.
-
"Imitation Game" est un film conventionnel consacré à un homme profondément hors du commun. Et ce n'est pas entièrement une mauvaise chose.
-
Une merveilleuse histoire consacrée à la science et à l'humanité, une belle interprétation de Benedict Cumberbatch, une photographie et une réalisation excellentes mais un scénario qui mélange tellement son matériel d'origine qu'il finit par trahir ses sources.
-
Inspiré d'une histoire vraie, ce drame historique, à la mise en scène classique, repose sur le destin exceptionnel de ce héros qui a changé la face du monde, et sur la prestation de Benedict Cumberbatch, décidément stupéfiant.
-
Les scénaristes n’ont guère eu de scrupules à agrémenter l’histoire de Turing de quelques ornements qui n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité. La mise en scène, classique, n’évite pas les clichés. Pour autant, et c’est tout le paradoxe de ces films spectaculaires, on ne s’ennuie pas devant cet "Imitation Game".
-
Ce film est marqué par une nouvelle interprétation complexe et hypnotique de Cumberbatch. L'excellence devient une habitude pour lui.
-
Un biopic traité à la manière d'un polar et une course contre la montre pendant la Seconde Guerre mondiale. Un film passionnant porté par un Benedict Cumberbatch magistral qui, s'il en impose, n'écrase pas pour autant le reste du casting.
-
Cumberbatch est la touche bizarre d'un film conventionnel. Mais le conventionnel fonctionne ici à merveille.
-
Le film, de facture classique, reprend de façon académique ce passionnant destin d'un héros de guerre, interprété magistralement par Benedict Cumberbatch, connu en France pour son rôle dans la série "Sherlock."
-
Captivant, bien structuré et tristement tragique.
-
"Imitation Game", tiré de la biographie écrite par Andrew Hodges, met en lumière le génie de Turing grâce à un film captivant et touchant marqué par une performance exceptionnelle de Benedict Cumberbatch. Une interprétation qui pourrait lui valoir un Oscar.
-
Un film accessible, intelligent, qui engendre une réflexion profonde et qui nous dévoile une part importante de l'histoire. Ça sent l'Oscar... (ou du moins la nomination).
-
"Imitation Game" dresse avec sensibilité le portrait d’un homme complexe, dont on dit qu’il est à l’origine du développement de l’informatique. La psychologie du personnage est abordée avec finesse, mais le film vaut surtout pour ses interprètes. Et là, pas besoin de décodeur : Benedict Cumberbatch est un immense acteur.
-
"Imitation Game" est un terrain de jeu formidable pour Benedict Cumberbatch. (...) Le film semble avoir été fait pour les Oscars.
-
Passionnant, grâce à son sujet inattendu, peu connu, et sa mise en scène élégante, la qualité de l'interprétation est également un atout majeur d'"Imitation Game", la distribution étant notamment complétée par l'excellent Charles Dance dans le rôle du tyrannique commandant Denniston.
-
La vie d’Alan Turing est passionnante et sa passion est contagieuse. Vous ne vous ennuierez pas une minute grâce à l’excellente interprétation de Benedict Cumberbatch.
-
D’une sobriété exemplaire, Cumberbatch fait de Turing un type intense et fascinant, sociable mais évitant le regard des autres, pince-sans-rire mais insensible au second degré.Le film repose sur ses épaules.
-
Benedict Cumberbatch porte le film sur ses épaules. Épatant,l’acteur est cité à l’oscar, tandis que le film est en lice pour sept statuettes.
-
"Imitation Game" aura sans doute le grand mérite de faire découvrir à la majorité des spectateurs qui était Alan Turning, beau personnage à la fois génial et brisé. Et même si le film peut pêcher, notamment dans son dernier tiers, par quelques ressorts d’émotion éculés, finalement cela importe peu. On sort de là en spectateur heureux… et un peu plus savant.
-
C’est son histoire fascinante, celle d’un héros de guerre déchu, que nous conte cette production 100% british aussi classique qu’efficace et émouvante. Tour à tour fragile, mystérieux, sarcastique, odieux, Benedict Cumberbatch n’a pas volé sa nomination aux Oscars.
-
Un biopic tendu comme un thriller. D’un charisme subjuguant, Benedict Cumberbatch incarne avec nuance et sensibilité ce surdoué à la tête trop pleine mais à l’âme tourmentée.
-
La tension est palpable et le film de Morten Tyldum gagne en rythme à mesure que les épreuves s’enchaînent. Malheureusement, quelques longueurs apparaissent vite : l’histoire s’étire et s’enfonce dans des faits très pointus (dont nul ne sait s’ils sont avérés) sans pour autant les expliquer.
-
L'interprétation de Benedict Cumberbatch apporte, sans la contredire, beaucoup de nuances. L'acteur parvient à exprimer à la fois l'efficience presque robotisée de Turing et sa solitude, sa souffrance. Sa composition semble éclairer le destin de cet être à part, jamais bien dans son époque.
-
Un long-métrage à la réalisation classique et sage, mais qui a le mérite de rendre hommage à Alan Turing, qui a "décodé les codes secrets nazis et inventé l'ordinateur».(...) Son gros atout reste son interprète principal.
-
"Imitation Game" passe à côté d’une histoire ahurissante et réelle, esquive les relations de pouvoir inhérentes à l’invention technologique, comme le fit brillamment David Fincher avec "The Social Network". Le grand film d’archéologie de l’informatique reste à faire.
-
Le film de Morten Tyldum est certes facile à apprécier, mais il n’en demeure pas moins alerte et parfois insolent, porté sur un humour très anglais, où le bon mot côtoie le décalage, où l’on défie l’autorité avec le sourire, où la noirceur des événements n’empêche jamais la légèreté d’émerger.
-
A la fois thriller historique, biopic épique et drame intime, "Imitation Game", façonné pour gagner des Oscars et séduire le grand public, n’en est pas moins un film intelligent et captivant.
-
L’enthousiasme s’essouffle assez vite et Rob Marshall pèche, comme à son habitude, par la primauté de la forme (dialogues presque exclusivement chantés) sur le fond (personnages archétypaux sans profondeur). Drôle, mais trop long… et trop superficiel !
-
L'énigme Turing reste intacte après ce film. Mais "Imitation Game" n'est pas énigmatique et Cumberbatch mérite mieux.
-
Dépassé par les événements, le réalisateur veut faire tout bien et se plante à chaque fois, dans une hagiographie à la fois ambitieuse et calibrée pour un dimanche soir cathodique, suite de défis dramaturgiques sans cesse résolus par de mauvaises idées.