-
Présenté à Sundance en janvier 2010, Howl a longtemps eu le profil du direct-to-video : son sujet très américain (un biopic sur Allen Ginsberg, le pape de la Beat Generation) et son traitement expérimental (mélange de live et d’animation ; dialogues issus d’un poème et de procès-verbaux) le destinaient à une diffusion confidentielle. À l’heure où les problèmes de distribution font débat, on peut se demander l’intérêt de sortir ce film globalement raté. Au manque d’incarnation de James Franco s’ajoute une structure narrative aussi injustifiée qu’incohérente.
Toutes les critiques de Howl
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Tout ne fonctionne pas mais la présence de James Franco dans la peau de Ginsberg est une garantie absolue de sérieux mâtiné de séduction (...) Autant dire qu'il est extraordinairement crédible derrière la machine à écrire de Ginsberg, dont il déclame le poème hypnotique avec une ferveur impressionnante.
-
Une réalisation ambitieuse et un casting sur mesure.
-
Tentative (plutôt réussie) de recréer la naissance de la beat generation. Un acteur magnifique : James Franco.
-
James Franco y est superbe d'audace et d'incertitude mêlées, mais à moins de connaître la Beat Génération, Howl apparaît comme une oeuvre plus impressionniste qu'impressionnante. Dommage.
-
Il n’est pas nécessaire de connaître le poète américain Allen Ginsberg pour être harponné par cette reconstitution du procès qui, en 1957, succéda à la lecture publique d’un long texte jugé pornographique. De la nature de l’art au portrait d’une génération chamboulée par l’après-guerre, du pouvoir des mots à la recherche de l’amour en passant par l’inanité de toute censure, c’est avec une originalité et un lyrisme bouleversants que le film (habité par un James Franco comme transcendé) impose sa magnifique identité.
-
Malheureusement, si le film est formellement aussi libre que l'artiste, L'irritation (provoquée par certains partis pris narratifs) gâche souvent le plaisir procuré par le sujet, d'un grand romantisme.
-
le mélange est un peu tiède : les réalisateurs, en passant du documentaire au biopic, se sont perdus dans des digressions esthétiques assez vaines ou des séquences d’animation très gênantes censées “illustrer” la poésie de Ginsberg.
-
En dépit d’un certain intérêt documentaire, Howl s’empêtre lourdement dans le didactisme.
-
(...) le film distille un profond ennui. (...) on se dit que la mémoire de ce poète, de ce mouvement, de cette époque, méritait mieux qu'un traitement si désinvolte.
-
Tentative pathétique d'explorer la vie et l'oeuvre de l'écrivain américain Allen Ginsberg.
-
(...) Malgré la présence de James Franco, une petite déception.
-
Il en faudrait beaucoup plus pour stimuler la bête qui sommeille en nous.