Toutes les critiques de High-Rise

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Depuis ses débuts, Ben Wheatley se pose en explorateur systématique d’aspects méconnus ou occultés de la culture britannique. À ce titre, il était idéalement placé pour adapter le roman de J. G. Ballard, satire mordante de l’Angleterre thatchérienne obsédée par la performance, le matérialisme et la méritocratie. Très fidèle au livre, Wheatley a conservé l’action dans les années 70 et reconstitué cet immeuble vertical qui reproduit physiquement l’organisation sociale de l’époque. Il en fait un organisme vivant dysfonctionnel et monstrueux, qui se nourrit des excès qu’il induit chez ses habitants. Plus ils sont riches, plus ils sont logés dans les étages élevés. Plus ils suscitent la convoitise et plus ils sont pervertis et dégénérés. Cet ordre aberrant conçu par l’architecte (Jeremy Irons) engendre nécessairement un chaos qui ne tarde pas à se manifester sous la forme d’orgies de sexe et d’actes de violences. Tom Hiddleston, dans un rôle neutre et détaché, nous sert de guide, mais finit lui aussi contaminé. La métaphore paraît parfois simpliste, mais la puissance des visions orchestrées par Wheatley persiste longtemps en mémoire, accompagnées d’un humour discret mais caustique, réminiscence d’Orange mécanique et ça n’est sûrement pas par hasard.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Sébastien Uguen

    High Rise est certainement l’œuvre de Ben Wheatley la plus aboutie à ce jour, joignant habilement une hostilité insidieuse à une poésie fantasmagorique.

  2. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Le talent de Ben Wheatley déborde (trop) dans cette longue et redondante adaptation d’un roman de J.G. Ballard.

  3. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Le talent de Ben Wheatley déborde (trop) dans cette longue et redondante adaptation d’un roman de J.G. Ballard.

  4. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Si la débauche est esthétique, le discours sur la nature humaine en temps de crise reste pauvre.