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Le polar de Van Hoofstadt préfère prendre son temps plutôt que rouler pied au plancher. Une limitation de vitesse nécessaire pour ne pas louper le coche, car si l’on est dans un blockbuster à la française qui n’ignore pas certains passages obligés, Go Fast passionne surtout quand il ne traverse pas dans les clous et se pose en pertinent observateur des codes actuels de la banlieue et de la police. Sans en faire des caisses, Van Hoofstadt privilégie alors une formidable vision documentaire pour expliquer les nouvelles règles du jeu entre flics et voyous, Go Fast allant plus à la vitesse d’un Corneau qu’à celle d’un Michael Bay, ce qui est plus raisonnable pour regarder le paysage social.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Go fast a beau être coproduit par Luc Besson, ne vous attendez pas à un remake de Taxi, version trafic de stups. Olivier Van Hoofstadt tient les manettes. Pas de cascades spectaculaires. Pas de fusillades intempestives. Go fast se veut pourtant un film d'action grand public dopé par un montage ultrarapide.