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La réalisatrice nous entraîne – privilège rare – dans l’atelier de Gerhard Richter. Pour cet Allemand né en 1932, peindre est « une autre façon de penser ». Nous le regardons donc en train de penser quelques oeuvres abstraites, des premiers traits de pinceau au passage du « grattoir » géant enduit de couleurs, et c’est aussi spectaculaire que mystérieux. En quoi cette toile est-elle fi nie ? Comment telle autre a-t-elle pu se transformer à ce point ? « C’est comme ça, explique l’artiste. Les tableaux font ce qu’ils veulent ! » Entre l’intention et le résultat, il y a la beauté du geste...
Toutes les critiques de Gerhard Richter Painting
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les séquences sans paroles qui montrent le maître au travail, maniant ses outils en gestes lents et mesurés, unissant les couleurs pour mieux les mêler et pour mieux les défaire, sont les repères les plus évidents du film, ceux qui s'ancrent le mieux dans la mémoire.
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Il vaut le détour pour le regard de la réalisatrice Corinna Belz sur ce qu'on appelle communément le processus de la création. (...) [La réalisatrice] s'efface pour mieux nous laisser regarder une chose que seul le cinéma peut révéler.
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Rien de captivant, à moins d'éprouver une fascination sans borne pour l'artiste.