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Une jeune femme instable, kidnappée deux ans plus tôt par un serial killer, pense que ce dernier est de retour et qu’il a enlevé sa soeur. Mais la police la prend pour une folle... La vraie dingue dans tout ça, c’est Amanda Seyfried, qui vaut tellement mieux que ce thriller indigne où le réalisateur en est réduit à faire bondir des chats sortis de nulle part pour effrayer le spectateur (bouh !). Marathon de clichés et d’invraisemblances à faire rougir les pires direct-to-video, Disparue aurait franchement gagné à le rester.
Toutes les critiques de Disparue
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Disparue crée un intéressant double suspense. Même si la mise en scène est un peu datée, Amanda Seyfried en jeune fille à la fois forte et fragile se défend bien, et cette course contre la montre s'avère au final assez prenante.
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par Ilan Ferry
Disparue joue la carte du thriller psychologique pour ados [et ] repose sur un suspens factice et une ambiance inexistante. (...) l'intrigue apparaît rapidement comme un vague prétexte pour mettre en valeur l'actrice [Amanda Seyfried] au détriment de seconds rôles souvent inutiles.(...) Portant seule le film sur ses frêles épaules, l'actrice fait ce qu'elle peut pour accrocher le spectateur au cours d'une enquête bien trop linéaire. (...) Si les amoureux d'Amanda seront aux anges, les autres risquent de fort s'ennuyer.
Voilà un thriller psychologique bien fade. Amanda Seyfried tient le film tant bien que mal sur ses épaules (...) une réalisation plate sans tension ni atmosphère, et une histoire peu inspirée.
Peu crédible, truffé d'incohérence et cerné par un faux rythme creux, Disparue ne vaut que pour la prestation d'Amanda Seyfried, petit chaperon rouge prête en découdre avec le grand méchant loup. Il ne faut s'attendre à rien d'autre de la part d'une oeuvre incapable de transcender son idée de départ.
Un thriller au féminin démonstratif et creux. Ne laissera aucune trace sur son passage...
Pas vraiment crédible ni franchement original.
Le scénario est improbable. Jill (Amanda Seyfried) ne retrouve pas sa sœur en rentrant à leur domicile. Elle a donc forcément été enlevée par le même tueur en série qui l’avait elle-même kidnappée précédemment. Elle décide alors de partir à sa recherche, la police n’accordant que peu de cas à cette jeune fille un peu perturbée qui a perdu ses deux parents. Les indices (un peu trop nombreux, un peu trop gros) jonchent son enquête mais la tension est au rendez-vous. Et lorsque l’actrice du « Chaperon rouge » s’aventure seule la nuit dans les bois, on n’en mène pas large.
Pour son premier film américain, le metteur en scène brésilien Heitor Dhalia se fond dans le moule hollywoodien et livre un honnête thriller, classique, à défaut d'être inoubliable.
Le talent et la beauté, renversante, bien que très éloignée des canons hollywoodiens [d'Amanda Seyfried], suffiront-ils à racheter une telle avalanche de clichés ?
Le réalisateur brésilien s’essaie aujourd’hui au thriller pour Lakeshore Entertainment sur un scénario d’Allison Burnett. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le regard semble bien absent de ce travail de commande. L’expérience américaine d’Heitor Dhalia s’avère fort peu concluante malgré l’énergie déployée par Amanda Seyfried à l’écran.
L'histoire de Diparue, commence par une bonne idée, [mais] le réalisateur Heitor Dhalia a oublié sa bonne idée derrière lui et passe en mode convenu : les fausses pistes sont grotesques, les policiers des incapables, l'héroïne ressemble tellement à Jason Bourne qu'on se demande pourquoi elle ne plie pas l'affaire et deux minutes et le final vire au grand n'importe quoi. Elle est passée où la bonne idée du début ? Disparue.