-
Envie de dire : "Merci !" Enfin, un premier film français qui fait le pari audacieux d’éviter la comédie formatée prime time de TF1 et choisit de convertir les enjeux cruciaux de la crise économique actuelle en une célébration lucide des vertus solidaires qui naissent dans le désespoir, enthousiaste et bien moins angélique qu’elle n’en a l’air au premier regard. Envie de dire merci de soigner à ce point la caractérisation des personnages (quitte à faire un peu de zèle, comme en témoignent les parenthèses superflues sur la vie privée de la patronne), de mettre en lumière de bons comédiens aussi discrets sur les écrans que magnifiques de présence à l’image et d’emballer le tout avec un tel sens de la mise en scène. Il s’appelle Louis-Julien Petit et ses débuts de réalisateur sont dignes de ceux d’un Ken Loach hexagonal qui prendrait les armes de l’humour tempéré, d’un humanisme parfois électrisant, mais également du divertissement assumé pour livrer son combat. Envie de dire : "Encore !"
Toutes les critiques de Discount
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Discount est riche d'un scénario incroyablement bien ciselé, qui évite les archétypes, le jugement hâtif et l'émotion facile. L'image est en format Scope et lumineuse. Comme l'humeur du spectateur, heureux d'avoir vu la première bonne surprise de 2015.
-
Le casting et le scénario sonnent juste. "Discount" gagne le pari d'une rébellion positive. Un feel good movie largement recommandé.
-
Une jolie fable sociale comme les cinéastes anglais savent les trousser, avec des interprètes enthousiasmants, d'une telle chaleur humaine, celle de la solidarité, que l'on a envie de fermer les yeux sur les maladresses. Très charmant, très attachant.
-
La direction d’acteurs est beaucoup dans la réussite de cette comédie, qui tire un signal d’alarme sans dramatiser. Message d’espoir, de solidarité, d’amitié... De grandes valeurs sont célébrées ici, pour le plus grand plaisir d’un public qui ne pourra que s’identifier. Courez-y sans hésiter !
-
Cette chronique tempête contre le gaspillage et prône la solidarité. Sans tomber dans l'angélisme, "Discount" met de l'optimisme et de la générosité dans le charriot du cinéphile. On achète !
-
Pointant l’inhumanité des métiers de la grande distribution dans une mise en scène ingénieuse, le réalisateur brandit en outre, dans ce film attachant, l’étendard de la solidarité et de la désobéissance civile.
-
Cette comédie réaliste dépeint, sur un mode à peine exagéré, le fonctionnement d'une grande surface du Nord de la France et la bataille qu'y mènent les employés menacés par des méthodes de management de plus en plus violentes, de l'automatisation des caisses enregistreuses à l'arrosage à la javel des produits périmés. Une saine colère s'y exprime, qui prend la forme d'un récit simple.
-
"Discount" orchestre la joyeuse rébellion des employés d’un hypermarché. Une belle leçon de solidarité.
-
On rit de bon cœur, avec les héros, pour eux, et le sentiment fabuleux que ces personnages de fiction sont à la fois si réels et plus grands que la vie-même fait de "Discount" une découverte joliment imparfaite, qu’on a envie de garder près de soi, tout contre le cœur.
-
Une vraie comédie sociale française à la Ken Loach ! Chaleureuse, populaire, entre énergie du désespoir et humour de résistance. Louis-Julien Petit saisit, avec une mise en scène dynamique, la fraternité du prolétariat, la solidarité au quotidien, sans jamais tomber ni dans le misérabilisme ni dans l'angélisme
-
Sincérité, drôlerie et tendresse émaillent ce premier film de Louis-Julien Petit, récompensé d’un prix du public au Festival d’Angoulême.
-
"Discount" opère à première vue une synthèse brillamment réussie de la "comédie sociale à l’anglaise", du "feel-good movie", du "film choral" et du "drame naturaliste à la française". On aurait presque envie de déchirer ces étiquettes promotionnelles eu égard à l’originalité du film, sa vitalité euphorisante, son regard acéré et jamais parcellaire sur une société inégalitaire en voie de déshumanisation.
-
Comédie sociale réjouissante et humaniste, ce premier film décrit la "rébellion positive" d’une partie des salariés d’un magasin discount.
-
Une comédie pour le moins jouissive dans laquelle les petites gens prennent leur revanche sur la grande distribution. Le film n’est certes pas parfait, mais ses comédiens sont épatants, interprétant des Robins des rayons d’une sincérité touchante.
-
Même si la crédibilité n’est pas toujours au rendez-vous, l’objectif se veut plus métaphorique sur la conjoncture actuelle que strictement réaliste. Un premier film qui a trouvé son sujet, son ton, avec des acteurs épatants au diapason.
-
Énergique et alimentée par un courant alternatif autorecyclé, voilà une comédie qui sort gaillardement des cadres sur un sujet brûlant : le gaspillage alimentaire.
-
Louis-Julien Petit s'appuie sur l'énergie de ses comédiens, Corinne Masiero et Pascal Demolon en tête pour insuffler un rythme redoutable à cette comédie qui lorgnerait plutôt du côté de nos voisins britanniques. Parce qu'aujourd'hui, il est possible de rire juste autour de questions citoyennes.
-
La mise en scène est pour le moins expéditive, confondant efficacité et précipitation. Ce feel-good movie un peu cheap serait plus percutant avec un zeste de trash, mais surtout une mise en scène moins tape-à-l’œil. D’où un effet quasiment tautologique : "Discount" est bien un film discount.