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Par touches impressionnistes, un pied dans le naturalisme et l’autre dans la poésie naïve, Javier Fuentes-León signe un joli petit drame sur l’identité sexuelle et la fierté gay. Mais ce mélo fouetté par les embruns est trop timide pour émouvoir vraiment.
Toutes les critiques de Contracorriente
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) C’est dire si le film doit à sa structure originale son intensité et son intelligence, qui interdisent d’en faire une oeuvre strictement militante ou engagée de façon univoque en faveur de l’homoparentalité (entre autres thèmes abordés). Assurément, ce serait se méprendre sur le sens de Contracorriente, qui se veut avant tout une fable poétique, émouvante, humaine... à vocation universelle.
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Un film tout en délicate mélancolie, jouant à la fois du réalisme social et de la liberté du fantastique poétique.
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On a beau chercher, on ne voit pas en 2011, si ce n’est encore plus loin dans le temps, de film d’amour susceptible de rivaliser en originalité, en force, en courage et en pudeur avec cette pépite venue du Pérou. Au départ: deux hommes passionnément épris l’un de l’autre, dont un deuil atroce va prolonger l’histoire de manière aussi intolérable qu’apaisante, entre interdits moraux et envolées fantastiques. A l’arrivée : une estocade émotionnelle qui honore ce genre risqué entre tous qu’est le mélodrame adulte.
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Un peu long et démonstratif, mais vigoureusement mis en scène.