Toutes les critiques de Après la nuit

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Bidonville capverdien de Reboleira, Lisbonne. Sombra, tout juste sorti de prison, reprend le trafic de drogue afin de régler ses dettes. Dans un style semi-improvisé, avec des acteurs amateurs mis en situation, cette fiction documentée dégage un indéniable parfum de vérité brute. Peuplé de barbares tatoués, de survivants exsangues, de gueules cassées et de beautés tristes, Après la nuit est moins un thriller palpitant qu’un témoignage édifiant sur une population grouillante vivant en marge de la « bonne société ».

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Tourné dans un bidonville de Lisbonne, avec la participation active des habitants du quartier, un récit à la lisière du polar, de la chronique documentaire et du slam. Le film est un peu brouillon, mais atteste d'un réel talent de filmeur.

  2. Les Fiches du cinéma
    par David Nathanson

    Un premier film âpre et assez réussi, dont le réalisme se mue parfois en surréalisme et la violence en poésie.

  3. Libération
    par Julien Gester

    Inégale, cette maraude nerveuse éclairée seulement à la lueur mystique des lampes torches parvient certes rarement à se hisser au niveau de ses trop hautes visées, qui consisteraient, en somme, à marier le cinéma de Pedro Costa à la série américaine The Wire.

  4. Cinenews.be
    par Sophie Rizzi

    Un petit ovni qui séduira les plus aventuriers d’entre vous.

  5. Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    Documentaire élégiaque sur les habitants d’un quartier, voilà la première couche qui constitue le film et s’appuie sur une fiction très dépouillée.

  6. Ecran Large
    par Stéphane Argentin

    Pour raconter une histoire de banlieue / favéla, encore faut-il avoir une intrigue et des personnages à étoffer comme c’était le cas de La Cité de Dieu ou La Cité rose.

  7. Les Cahiers du cinéma
    par Mathieu Macheret

    La mixture ne prend jamais vraiment et le film s’éparpille dans toutes les directions sans jamais trouver le bon régime de fabulation, fiction et documentaire se diluant mutuellement.

  8. Télérama
    par Samuel Douhaire

    Projet audacieux, mais hybride. On hésite entre documentaire et fiction : un polar sur les gangs mal écrit et mal interprété par des comédiens amateurs. Brouillon et répétitif...