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Bidonville capverdien de Reboleira, Lisbonne. Sombra, tout juste sorti de prison, reprend le trafic de drogue afin de régler ses dettes. Dans un style semi-improvisé, avec des acteurs amateurs mis en situation, cette fiction documentée dégage un indéniable parfum de vérité brute. Peuplé de barbares tatoués, de survivants exsangues, de gueules cassées et de beautés tristes, Après la nuit est moins un thriller palpitant qu’un témoignage édifiant sur une population grouillante vivant en marge de la « bonne société ».
Toutes les critiques de Après la nuit
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Tourné dans un bidonville de Lisbonne, avec la participation active des habitants du quartier, un récit à la lisière du polar, de la chronique documentaire et du slam. Le film est un peu brouillon, mais atteste d'un réel talent de filmeur.
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Un premier film âpre et assez réussi, dont le réalisme se mue parfois en surréalisme et la violence en poésie.
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Inégale, cette maraude nerveuse éclairée seulement à la lueur mystique des lampes torches parvient certes rarement à se hisser au niveau de ses trop hautes visées, qui consisteraient, en somme, à marier le cinéma de Pedro Costa à la série américaine The Wire.
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Un petit ovni qui séduira les plus aventuriers d’entre vous.
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Documentaire élégiaque sur les habitants d’un quartier, voilà la première couche qui constitue le film et s’appuie sur une fiction très dépouillée.
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Pour raconter une histoire de banlieue / favéla, encore faut-il avoir une intrigue et des personnages à étoffer comme c’était le cas de La Cité de Dieu ou La Cité rose.
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La mixture ne prend jamais vraiment et le film s’éparpille dans toutes les directions sans jamais trouver le bon régime de fabulation, fiction et documentaire se diluant mutuellement.
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Projet audacieux, mais hybride. On hésite entre documentaire et fiction : un polar sur les gangs mal écrit et mal interprété par des comédiens amateurs. Brouillon et répétitif...