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À l’aide d’une caméra mobile, proche des acteurs, Bier colle au désarroi de personnages confrontés à des choix identitaires brutaux. Avec une intransigeance qui l’honore, elle fuit l’émotion facile pour révéler l’humanité diffuse qui sommeille en chacun d’eux.
Toutes les critiques de After the Wedding
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Toute la charge émotionnelle repose sur la qualité de jeu très juste de tous ces acteurs scandinaves (...) Un film qui tire avec brio un fil du passé pour faire basculer le présent dans un drame poignant.
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La mise en scène au cordeau, l’interprétation nuancée restent à l’unisson d’une narration tendue qui ébranle la morale conventionnelle et fait joujou avec nos émotions.
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Rares sont les films danois distribués en France : ne manquez pas cette très belle histoire. Sans jamais virer au mélodrame, le film qui accumule pourtant les drames, les secrets et les révélations confronte deux hommes l’un à l’autre, et à leurs destins. Jacob qui fait de l’humanitaire sans vraiment s’impliquer et Jorgen qui tente désespérément de protéger les siens. Et abjure le premier de prendre son relais, de devenir le père de ses enfants, comme lui-même l’a fait autrefois. Un homme qui sait qu’en amour il faut tout donner à ceux qu’on aime, sans attendre, sans rien attendre. Mads Mikkelsen, le méchant de « Casino royale » fait une composition tout en finesse, homme tourmenté par des choix douloureux, comme son compatriote, Rolf Lassgård, magistral colosse terrorisé par la mort.
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Avec sa façon de tenir le spectateur en haleine en lui racontant les vicissitudes de l’existence, Susanne Bier atteint ici la perfection de son système de cinéma. On en voit du même coup les limites : les rebondissements en chaîne ont tendance à faire basculer le film du côté du roman-photo, comme ces décors marquant lourdement qu’on est ici dans le monde des riches Scandinaves, qui ont leurs malheurs, autant que les pauvres d’Inde…