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(...) dans les premières séquences, époustouflantes, Givon s’impose comme un réalisateur très doué pour installer une atmosphère. Mais cette aptitude ne suffit pas à masquer d’énormes faiblesses dramaturgiques.
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Hélas, à ne jamais vouloir vraiment se lancer dans le film de genre, Omri Givon clôt son évocation poétique d'un traumatisme de manière totalement incompréhensible. Dommage.
Toutes les critiques de 7 minutes au paradis
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Plutôt que de lancer de fausses pistes, le film cherche à épuiser tous les possibles de son sujet, et le retournement final - qui n'est pas une simple astuce de scénario - fait ressentir superbement, par le désarroi de son personnage, la nostalgie des possibles.
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7 minutes au paradis recèle de rebondissements surprenants jusqu’à son dénouement. Mais ce récit manque de fluidité et finit par ressembler à un pur exercice de style cérébral, moins emballant que les promesses entrevues.
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Dès lors, 7 minutes au paradis tire ses élans les plus puissants de thèmes qui émergent de cette nébuleuse traumatique du personnage pour replonger le plus souvent aussitôt en une sourdine douloureusement et silencieusement présente. (...) Ces 7 minutes au paradis, si elles proposent donc avec humilité et sincérité une exploration des zones grises de la vie et de la mort, pour réaffirmer la beauté du « vivre », ne nous poussent malheureusement pas aussi loin dans l’aventure que l’énigmatique Galia, dont le parcours ressemble à celui d’un ange aux ailes trop vite calcinées et réduites en cendres.
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Nouvelle preuve de la vitalité du cinéma israélien [...] Ce portrait de femme meurtrie, à la fois victime et doublement coupable (d'être encore en vie, d'aimer à nouveau), se complexifie au fur et à mesure des retours en arrière sur le passé de l'héroïne et sur sa véritable relation avec les deux personnages masculins. Jusqu'à la pirouette finale, pour le moins ambiguë, qui remet en question tout ce qu'on vient de voir...
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Dans une nébuleuse de doutes, de survivance culpabilisatrice et de visions étranges, cette femme, guidée par l’espoir de retrouver l’homme l’ayant sauvée, tente de renaître à la vie. La première partie est une réussite. Moins aboutie, la seconde cède à une conclusion à la fois convenue et moralement très ambiguë.
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[...] un twist final qui révèle le film sous un angle complètement différent de celui sous lequel le réalisateur nous a incité à le comprendre. Cet effet de surprise n'est toutefois pas de nature à pallier les défauts d'un film plus soucieux de mener à bien son stratagème narratif qu'à travailler sur ses dialogues (insipides), ses acteurs (peu convaincants) et ses personnages (illustratifs).