Cinéaste du murmure, Terence Davies a séduit et touché avec Distant Voices, Still Life (1988), audacieuse et attentive chronique d'une famille britannique modeste, portée par l'enchaînement des chansons d'époque et où la parole se diluait dans une bande son remarquablement travaillée. The Long Day Closes (1993) n'est autre que le deuxième chapitre de cette chronique, toujours aussi juste, mais où l'idée de mise en scène tourne quelque peu au procédé. En 1995, il signe The Neon Bible avec Gena Rowlands, film formellement tenu mais un peu froid, qui transporte la nostalgie de l'univers de Davies aux États-Unis. Il s'enfonce plus loin dans le passé en adaptant avec une remarquable retenue Edith Wharton dans Chez les heureux du monde (The House of Mirth, 2000), uvre lente et glacée, plastiquement resplendissante, dissection au scalpel du cruel « jeu social » américain du début du siècle, et de laquelle il sourd un mal de vivre poignant.
Nom de naissance | Terence Davies |
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Naissance |
Liverpool, England, UK |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène, Scénariste, Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2021 | Les Carnets de Siegfried | Réalisateur, Scénariste | - | |
2016 | Emily Dickinson : A Quiet Passion | Réalisateur, Scénariste | - | |
2015 | Sunset Song | Réalisateur, Scénariste | - | |
2011 | The Deep Blue Sea | Réalisateur, Scénariste | - | |
2008 | Of Time and the City | Acteur, Réalisateur, Scénariste | Himself - Narrator |