Diplômé en philosophie de l'université du Caire, il fréquente ensuite l'Institut du cinéma. Publiant de nombreuses critiques de films dans des magazines égyptiens, il passe à la réalisation avec un premier long métrage en 1992, Leh Ya Banafsegh, pour lequel il obtient le Prix spécial du jury au Festival international du Caire. Sueur des palmiers (Arak el Balah, 1998) est un conte absurde se déroulant dans un petit village du sud de l'Égypte qui n'est plus habité que par quelques femmes et un jeune homme : occasion pour Radwan El-Kashef de stigmatiser les non-dits de la société égyptienne et de s'affirmer dans son pays comme l'un des nouveaux cinéastes les plus iconoclastes.