Patrick Pelloux est un médecin urgentiste français. Il a fondé l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) en 1997 et a été le premier à sonner l'alarme lors de la canicule de l'été 2003.
Patrick Pelloux, c'est le poil à gratter du ministère de la Santé. Ce docteur en médecine, aussi formé à la médecine d'urgence, a commencé à pratiquer en 1993 dans le service des urgences de l'hôpital Saint-Antoine en 1993. Mais tout indique qu'il ne se cantonne pas à la pratique de son métier: il a décidé aussi de le défendre sans relâche dans l'espace médiatique...Quitte à en énerver certains.En 1997, Patrick Pelloux crée l'Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France. Mais l'urgentiste se fait surtout connaître en 2003, en informant les médias des ravages de la canicule dans les services hospitaliers. Depuis, il est de tout les combats, et il a fait des médias ses alliés. Les grandes gueules sur RMC, N'ayons pas peur des mots sur I-télé, Charlie hebdo où il tient une chronique... Les médias, il connaît.Parfois, son flot de paroles fâche. Le 25 décembre 2008, il réclame la démission de Roselyne Bachelot, ministre de la santé suite au décès d'un enfant dans un établissement. La déclaration de trop ? Se demandent certains. En tout cas, son caractère fait craquer le personnel de l'hôpital Saint-Antoine qui le poussent vers la porte de sortie. En septembre 2008, il est muté au SAMU de Paris, un revers professionnel dur à avaler. Reste que le personnage continue de sortir les urgentistes des placards...Par la publication de livres notamment. En décembre 2008, Urgence pour l'hôpital est sa dernière publication au secours du service public. Un livre trop manichéen selon les critiques. Mais qu'importe, devenu un interlocuteur facile pour les médias, l'urgentiste continue de faire parler des problèmes de l'hôpital.Le 7 janvier 2015, il intervient sur les lieux de l'attentat à Charlie Hebdo.