Robert Hossein dit de lui que c'est un kaléidoscope
Effectivement, Michel Leeb est un touche-à-tout foisonnant. Humour, théâtre, cinéma, jazz, chanson, il cultive tous ces arts comme autant de cordes à son art, en bon admirateur des artistes américains multi-cartes alors que, selon lui, la France cloisonne trop les artistes.Après sa maîtrise de philosophie à la Sorbonne, Michel Leeb enseigne la philosophie pendant un an et demi. Pendant ses cours, il se livre à des sketches, des imitations de philosophes, il invente des dialogues. Le proviseur lui conseille de passer à autre chose
Il se lance alors dans l'humour. En 1976, Michel Leeb fait la première partie du concert de Julio Iglesias à l'Olympia. Huit ans plus tard il s'y produira, une semaine durant, mais en solo cette fois. En 1980, il partage la tournée européenne de Charles Aznavour.A son actif, humour et one-man show bien sûr. On lui doit notamment quelques numéros récurrents d'imitations, tels que le Noir, le russe, le chinois, qui ont entraîné les critiques de certaines associations. En 1994, il reçoit le prix de l'humour de la Sacem et quelque 100 000 personnes viennent voir son spectacle au Casino de Paris.Michel Leeb s'essaie aussi au théâtre plus sérieux (dans Douze hommes en colère notamment), ou au cinéma. Il joue notamment dans « On l'appelle Catastrophe », « Le fou du roi » ou « les amies de ma femme ». A la télé, il anime l'émission Certain leeb show qui cartonne sur Antenne 2. Il écrit également des livres, comme La valise en croco, en 1984 dirige le festival de jazz de Nice et sort un album de jazz en 1997.Pour célébrer ses 30 ans de carrière entre fin 2006 au Casino de Paris et début 2007 dans toute la France, il crée le spectacle « Tout ce que j'aime ». Là, accompagné de six musiciens, il mêle précisément sketches, parodies, swing et, comme il le dit lui même « Tout le toutim». Enfin, on lui doit quelques tubes tombés dans l'oubli, comme Safari nana, Mes chicots rock ou Le tombeur