Le Procès de Julie Richards (One Potato, Two Potato, 1964) révélait un cinéaste plein de bonnes intentions. On sait, bien sûr, que ce n'est pas suffisant. Le reste de la carrière de Larry Peerce part dans tous les sens, sans cohérence ni ambition. Le très violent Incident (The Incident, 1967) devait beaucoup à l'interprétation survoltée de Tony Musante, comme on pouvait attribuer les qualités (mineures) de Goodbye Columbus (1969) au scénario de Philip Roth. Après A Separate Peace (1972), Mercredi des cendres (Ash Wednesday, 1973) et Un jour, une vie (The Otherside of the Mountain, 1975), le très traditionnel Un tueur dans la foule (The Bell Jar, 1976) a semblé établir une bonne fois ses (sérieuses) limites comme l'ont malheureusement prouvé ses films ultérieurs The Bell Jar (1979), Pourquoi mentirais-je ? (Why Would I Lie ?, 1980) et Accro (Wired, 1989).