Née dans le monde du spectacle, elle débute sur scène à douze ans, et, en 1954, conquiert Broadway avec une production britannique importée, The Boy Friend. Chanteuse mieux qu'agréable, actrice d'une remarquable justesse, elle doit laisser à Audrey Hepburn le rôle principal de My Fair Lady (G. Cukor, 1964), qui avait été pour elle un triomphe à la scène. Elle débute à l'écran dans Mary Poppins (R. Stevenson, 1964), dans un rôle plaisant et par moments émouvant qui lui apporte d'emblée une célébrité mondiale. La même année, elle interprète une comédie satirique d'Arthur Hiller : les Jeux de l'amour et de la guerre. Elle se partage quelques années encore entre les comédies musicales à succès plus ou moins justifié : la Mélodie du bonheur (R. Wise, 1965), Millie (G. Roy Hill, 1967), Star ! (Wise, 1968) et des rôles plus dramatiques (Hawaii de G. Roy Hill, 1966) dont elle s'acquitte parfois fort bien (le Rideau déchiré, d'A. Hitchcock, id). Sa vraie nature lui sera et nous sera révélée par son second mari, Blake Edwards, qui en 1970 fait d'elle la vedette de Darling Lili : fausse candeur et féminité soudain agressive sous les apparences du charme bourgeois n'altèrent en rien les qualités de la chanteuse et de la comédienne. Mais elle n'est guère reparue ensuite que dans trois films d'Edwards, le parodique Top Secret (1974), Elle (1979), S.O.B. (1981) et dans Little Miss Marker (1980) de Walter Bernstein, avant d'étonner son public dans un double rôle charmant et ambigu : celui de Victor, Victoria dans le film homonyme de Blake Edwards (1982). Il lui donne un rôle en retrait dans l'Homme à femmes (1983) : elle est la psychiatre qui écoute la confession de Burt Reynolds. Mais, dans l'autobiographique That's Life (1986), elle se trouve investie du rôle pivot : une femme mûre, peut-être atteinte d'un cancer, qui cache son angoisse pour faire face aux névroses infantiles d'un mari qui refuse de vieillir. Épanouie, émouvante, d'une dignité blessée qui ne lui fait jamais ignorer l'humour, Julie Andrews donne là, peut-être, son interprétation la plus belle. Si elle se tire remarquablement bien d'un mélodrame dangereux qui reprend le thème de la maladie (Duo pour une soliste, A. Mikhalkov-Kontchalovski, 1986), on est en droit de regretter le manque d'inspiration de Tchin-Tchin (G. Saks, 1990), morne adaptation de François Billetdoux qui ne vaut que par le charme de l'actrice et sa complicité avec Marcello Mastroianni.
Nom de naissance | Julie Andrews |
---|---|
Naissance |
(89 ans) Walton-on-Thames, Surrey, England, UK |
Nationalité | Britannique |
Genre | Femme |
Profession(s) | Interprète, Voix Off VO, Voix Off VF |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
2022 | Les Minions 2 : Il était une fois Gru | Acteur | Marlena Gru | |
2017 | Moi, moche et méchant 3 | Acteur | la mère de Gru | |
2015 | Un mariage de princesse | Acteur | Reine RENALDI Clarisse | |
2010 | Fée malgré lui | Acteur | Lily | |
2010 | Shrek 4 : il était une fin | Acteur | la reine Lillian |
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