Joanne Rowling, connue sous le pseudonyme de J.K. Rowling est née le 31 juillet 1965 dans l’agglomération de Yale, dans le Gloucestershire du Sud en Angleterre. Elle reprendra, au moment de publier ses premiers romans, le prénom de sa grand-mère (Kathleen) afin d’étoffer son nom d’auteur avec une initiale supplémentaire.
Très probablement en raison de l’extrême popularité et célébrité de l’écrivain, les versions de sa biographie sont aussi multiples que différentes. La meilleure demeure donc celle fournie par l’auteure elle-même.pagebreakLes parents de Rowling (Peter et Anne) se sont rencontrés à dix huit ans et se sont mariés l’année suivante, quatre mois avant la naissance de Joanne Rowling. Elle est l’aînée d’une sœur baptisée Di et pour laquelle Joanne a une affection et un attachement particulièrement puissants. Ce sera pourtant pour rivaliser avec la beauté physique de la plus jeune que la plus grande des sœurs Rowling se verra poussée par ses parents à être "la plus brillante".
Dans sa petite enfance, Joanne commence déjà à développer une imagination des plus fertiles qu’elle exerce sur sa sœur en lui inventant incessamment des histoires.C’est à cette époque que toute la famille déménage à Winterbourne, dans les faubourgs de Bristol, avant de s’installer à Tutshill, dans le pays de Galles. Elle y poursuit ses études secondaires dans le lycée de Wyedean qu’elle intègre à l’âge de 11 ans. Rowling était une "Hermione" en herbe, studieuse, appliquée et très peu douée pour le sport. C’est pendant ses années de lycée, que Joanne fait la connaissance de Sean Harris, l’un de ses futurs meilleurs amis. Elle lui dédiera, plusieurs années plus tard, le deuxième volet de sa célèbre saga, Harry Potter et La Chambre des Secrets, rendant hommage à cette époque où il fut le premier à reconnaître son talent.
En 1980, alors qu’elle n’a que quinze ans, les médecins diagnostiquent chez sa mère une maladie du système nerveux central, la sclérose en plaques. Ce diagnostic est le point de départ, chez la mère, d’une dégradation physique régulière et totale et est décrit par l’écrivain comme "le pire évènement de son adolescence".
Désirant intégrer l’université d’Oxford, elle voit sa demande se faire rejeter par le prestigieux établissement. Elle rejoint alors l’université d'Exeter où elle se soumet au désir de ses parents en poursuivant, de 1983 à 1987, des études de français et de littérature antique, et ce en dépit de sa grande et sempiternelle passion pour la langue anglaise. Ces études auront tout de même le mérite de lui permettre de vivre à Paris toute une année.
A son retour à Londres, elle occupe plusieurs postes successifs dont le plus significatif et marquant reste celui qu’elle a au sein d’Amnesty International, travail qui représente l’une des premières manifestations claires de son engagement social et humain qu’on lui reconnaît aujourd’hui.
En 1990, Rowling connaît, probablement à son insu, un tournant capital et majeur dans sa carrière. Il aura suffi, cette année là, d’un train affreusement en retard (en partance de Manchester vers Londres) et de quatre heures d’attente sans stylo, ni courage d’en emprunter, pour que l’imagination ingénieuse et débordante de l’écrivain dessine, très clairement, les premières lignes et les premiers personnages de la mythique saga du plus célèbre sorcier du monde des moldus. Le soir même, elle entame les premières aventures d’Harry Potter.La mort d’Anne Rowling, sa mère, le 31 décembre 1990 influencera énormément l’écriture de l’auteur et l’univers de son personnage central. Cherchant à faire le deuil de cette inconsolable perte, l’écrivain part à Porto (Portugal) où elle enseigne l’anglais tout en continuant à écrire les aventures d’Harry Potter. C’est également au Portugal qu’elle épouse, le 16 octobre 1992, le journaliste portugais Jorge Arantes. Exception faite de la naissance de sa fille Jessica Isabel le 27 juillet 1993, Rowling ne connaîtra, au sein de cette union, que déceptions et conflits le tout terminant par un divorce en 1995. Elle retourne alors, avec sa fille, habiter chez sa sœur Di à Édimbourg, sans autre revenu que celui fourni par les allocations.
Comptant reprendre très vite l’enseignement, l’auteur s’active frénétiquement à finaliser son œuvre, gardant à l’esprit la conviction rationnelle que son retour au travail de professeur l’empêchera fatalement de se consacrer à l’écriture.Elle fait alors une première tentative auprès d’un agent en lui envoyant les trois premiers chapitres du livre. Il les lui renvoie aussitôt, marquant ainsi probablement le plus grand "ratage regretté" de l’histoire de sa profession.
La chance de représenter le futur énorme succès revient finalement à un autre agent, Christopher, qui réussit, au bout d’un an (en août 1996) à lui trouver un éditeur tout aussi chanceux, Bloomsbury.
Le raz-de-marée de succès est international. Un véritable phénomène de société à envergure planétaire.
D’abord destiné aux plus jeunes, les tomes d’Harry Potter se verront finalement arracher par toutes les générations confondues qui s’y précipitent avec une frénésie et une impatience renouvelées à chaque publication.En tout, des traductions en au moins 65 langues, vendus à plus de 400 millions d'exemplaires et adaptés en gros succès cinématographiques mondiaux avec une multitude de gammes de produits dérivés toutes aussi réussies. De quoi propulser l’écrivain en tête de liste des plus grosses fortunes britanniques, très probablement devant la Reine Elisabeth II elle-même.
J.K. Rowling garde pourtant les pieds sur terre et la tête sur les épaules, menant dans le Perthshire une vie discrète, protégée et à l’écart de toute mondanité ou exposition publiques. Elle s’est entre-temps remariée et a eu trois enfants de son union avec un médecin. De son coin d’exil, elle continue a écrire. Fin 2008, elle a sorti Les contes de Beedle le Barde.
En 2011, elle annonce la création d'un site participatif, Pottermore, "l'endroit où les fans pourront participer, partager et redécouvrir les histoires d'Harry Potter. Ce sera aussi le seul endroit où vous trouverez Harry Potter en e-books".