Deux années plus tard, il signe Marche ou crève avec, comme interprète, Bernard Blier. Celui-ci sera associé à de nombreux films de Georges Lautner tels que Le Monocle noir en 1961 ou encore Le Septième Juré en 1962.
Quand Lautner rencontre Audiard
La carrière de Georges Lautner prend une nouvelle dimension lorsque celui-ci s’associe au dialoguiste Michel Audiard. Cette collaboration donnera lieu à l’énorme succès des Tontons flingueurs en 1963, un film réunissant une pléiade d’acteurs, notamment Lino Ventura, Bernard Blier et Jean Lefebvre.Georges Lautner va alors accumuler les coups d’éclat, devenant un personnage marquant du paysage cinématographique français. Ainsi, après Les Tontons flingueurs, des films comme Les Barbouzes (en 1964), Ne nous fâchons pas (en 1966), Le Pacha en 1968, Flic ou voyou en 1979 Le Professionnel en 1981, interprété par Jean-Paul Belmondo, connaîtront la même réussite.Après avoir fait ses preuves dans le genre comique, il change de registre et s’essaie au drame en réalisant, en 1970, La Route de Salina, dans lequel il met en scène Margarita Carmen Cansino. Il dirige également Les Seins de glace en 1974 et Mort d’un pourri en 1977, avec Alain Delon. Toutefois, l’expérience ne s’avérant pas concluante, surtout commercialement, le cinéaste renoue avec la comédie en s’attachant les services de Jean-Paul Belmondo dans Le Guignolo en 1980. Il tourne encore Joyeuses Pâques en 1984, La Vie dissolue de Gérard Floque en 1987, puis L’Invité surprise 1989.
Les années 80 moins fructueuses
La disparition de son collaborateur, Michel Audiard, en juillet 1985 marque un tournant majeur de la carrière du réalisateur. Par la suite il hésitera entre comédies et films policiers, signant en 1988, La Maison assassinée, suivi de son dernier film, L’Inconnu dans la maison, en 1992.Depuis, Georges Lautner se consacre à la télévision, rédige On aura tout vu, un ouvrage autobiographique paru en 2005, et écrit des scénarios de bandes dessinées telles qu’On achève bien les cons, en 2004.Il décède le 22 novembre 2013 des suites d'un cancer. Il avait 87 ans.