Elijah Wood est un acteur américain célèbre pour son interprétation de Frodon dans la saga Le seigneur des Anneaux.
Elijah Wood apparaît pour la première fois à la télévision dans un clip de Paula Abdul intitulé Forever Your Girl, alors qu’il n’a que 8 ans. L’année suivante, il fait son entrée au cinéma en décrochant une apparition dans Retour vers le futur II (1989) où il joue au jeu vidéo. Son interprétation dans Avalon de Barry Levinson séduit le public et les critiques puisque le film est nommé à 4 reprises aux Oscars. L’année suivante, il se fait à nouveau remarquer dans Paradise (1991), de Mary Agnes Donoghue.
Haut comme trois pommes, Elijah Wood joue déjà dans la cour des grands. Il donne la réplique à un Mel Gibson venant du passé dans Forever Young (1993), tient le rôle principal face à Bruce Willis dans L'Irrésistible North (1995) et incarne le fils de Kevin Costner dans A chacun sa guerre (1996). Il prête même ses traits au jeune aventurier dans Les Aventures d’Huckleberry Finn. Star montante du cinéma américain, il donne la réplique à l’enfant star Macaulay Culkin dans Le Bon fils (1994), de Joseph Ruben.
Elijah Wood devient Frodon
C’est durant le tournage de The Faculty, qu’Elijah entend parler du projet d’adaptation par Peter Jackson de la célèbre trilogie de Tolkien, Le seigneur des anneaux. Il envoie une vidéo de son audition, filmée par son ami réalisateur George Huang et décroche rapidement le rôle du Hobbit, Frodon Sacquet, le porteur de l'anneau. A la fin des tournages, Peter Jackson lui offre l’exemplaire de l’anneau qui a le plus été utilisé sur les divers tournages et repart, comme le reste de l’équipe masculine, avec un tatouage représentant le chiffre 9 en langue elfique. Un cadeau tout aussi précieux que son amitié naissante avec Sean Astin, son acolyte dans le film.
Côté cœur, le succès est aussi au rendez-vous à l’aube du nouveau millénaire. Il rencontre sa future petite amie Franka Potente sur le tournage de Try Seventeen (2002), de Jeffrey Porter. Leur liaison s’écourte rapidement mais le jeune homme retrouve très rapidement l’amour dans les bras de Pamela Racine sur le tournage de Tout est illuminé de Liev Schreiber. Une relation qui tourne vite court elle aussi.
Après le succès planétaire du Seigneur des anneaux, l’acteur décide de se lancer dans des expériences inédites. Il tourne dans des films indépendants tels qu’Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry. Ne voulant plus être associé au personnage de Hobbit, il prend les traits de l’effrayant tueur de Sin City. Avec Hooligans, l’acteur opte pour un rôle fort et un film dénué de manichéisme. La même année, il apparaît également dans le film collectif Paris je t’aime, dans le segment consacré au quartier de la Madeleine réalisé par Vincenzo Natali .
Un nouveau souffle
Mélomane, il crée en 2005 sa propre maison de disque, Simian Records, et réalise le clip Energy pour le groupe The Apples in Stereo. Elijah a aussi chanté et joué d’un instrument dans l’album Pandemoniumfromamerica de son ami Viggo Mortensen, rencontré lors du tournage du Seigneur des anneaux.
L’année suivante, Elijah Wood s’efforce de chanter faux pour doubler Mumble, le manchot qui ne sait pas chanter de Happy Feet ainsi que pour sa suite en 2011. Il rejoint ensuite l’impressionnant casting de Bobby relatant les derniers évènements qui entourent l’assassinat du sénateur Bobby Kennedy. En 2008, il incarne un jeune mathématicien et la réplique à John Hurt dans le thriller Crimes à Oxford, avant d'enchaîner avec la comédie romantique, The Romantics (2010).
Mais c'est surtout grâce au petit écran qu'il revient sur le devant de la scène en 2011 avec la série Wilfred. Diffusée sur la chaîne FX, Elijah Wood y incarne Ryan Newman, un jeune homme dépressif se prenant d'amitié pour un chien, qui a ses yeux se trouve être un homme déguisé en chien.
En 2012, après avoir tourné dans Maniac, il reprend son rôle de Frodon Sacquet pour le préquel du Seigneur des anneaux : Bilbo Le Hobbit. Il incarnera également un pianiste obligé de donner le concert de sa vie pour sauver sa vie et celle de sa femme dans Grand Piano de Eugenio Mira.
