Christine Bravo grandit dans une famille modeste. Son père Antonio est maçon, sa mère, Carmen, est sténodactylo. Elle se révèle, très jeune, particulièrement douée. Dès l’âge de quatre ans, elle lit tout ce qui lui tombe entre les mains. A dix-sept ans, Sartre, qui avait proposé à des ados de participer au numéro zéro d’un journal qui deviendra Libération, lisant son article « sur le suicide » constate les talents de la jeune adolescente. Il lance alors à ses parents : « votre fille est écrivain. »Christine Bravo débute dans la vie active en tant qu’enseignante (de 1979 à 1982). Après un séjour au Mexique, elle trouve dans sa boite aux lettres, les résultats d’un concours organisé par le journal « le Matin ». Sa nouvelle, choisie et publiée, sur le thème « écrivez la lettre de vos vacances » la propulse dans l’univers des médias. Elle devient dès lors journaliste. A la rédaction, elle fait la connaissance de Joëlle Goron, avec qui elle collaborera notamment dans « frou frou ».Cependant, c’est au sein de « Libération » que s’affirme réellement la journaliste Christine Bravo. Elle prend en charge la rubrique « Maîtresse à Belleville ». Elle enchaîne avec la radio France Culture dans l’émission de Bertrand Jérôme « des Papous dans la tête ».Une rencontre avec Pascale Breugnot (productrice et chargée de programmation à l’époque sur TF1) l’encourage à faire ses premiers pas sur le petit écran. S’ensuivent alors une succession de duos avortés pour différente raisons…. D’abord avec Frédéric Mitterrand dans « Permission de Minuit », puis avec Christophe Dechavanne dans « Ciel mon Mardi » et enfin avec Bernard Rapp dans « L’assiette anglaise ». En 1990, elle anime finalement sa première émission. Elle s’intitule «mille bravos ».Cependant l’émission « Frou-frou » constitue le tournant dans la carrière de Christine Bravo. L’émission est produite par Thierry Ardisson et diffusée chaque samedi vers 19h. Entourée de ses quatre chroniqueuses, Sonia Dubois, Valérie Expert, Joëlle Goron et Tina Kieffer Christine Bravo interroge l’invité (un homme de préférence) et traite de sujets essentiellement féminins. C’est un succès populaire. « Frou Frou » s’arrête en juin 1992. L’ambiance au sein de l’équipe se détériore de plus en plus et Christine Bravo au terme de cette expérience, rompt toute relation avec Ardisson. Ils ne se réconcilient qu’en 2008. Commence ensuite la première traversée du désert.En 1996, Laurent Ruquier, son fidèle ami, lui redonne une chance. Après une brève collaboration sur Canal + pour les J.O d’Atlanta, elle le rejoint sur France Inter puis déménage avec toute la bande sur Europe 1.En 1998, Christine Bravo revient sur les antennes. Son émission « Union libre » rappelle « Frou Frou » : un véritable engouement et un audimat record. L’émission permet de révéler Nikos Alliagas. Toujours le vent en poupe, Christine Bravo remplace en 2002 « Union libre » par « Douce France »Après un deuxième trou noir, Laurent Ruquier l’embauche à nouveau, comme chroniqueuse dans « on a tout essayé ». Elle y reste jusqu’à la fin de la diffusion de l’émission en 2007 et remplace même un moment, en 2006, le patron…mais sans succès. Retirée du paysage audiovisuel, elle a fait quelques propositions de fictions à TF1 et a animé ponctuellement avec Dechavanne des émissions en Prime time.Christine Bravo a également publié des livres, dont « Les petites bêtes » (1990), « l’adieu à Tolède »(1995) et « changez tout, journal d’une année sabbatique » (2000).Christine Bravo est une amoureuse du Mexique. Elle y va à chaque occasion, à chaque passage à vide et à chaque année sabbatique. C'est là qu'elle a rencontré son mari, Paco, directeur d'un musée d'art mexicainAujourd’hui, Christine Bravo s’est engagée en faveur du commerce équitable. Elle a d’ailleurs crée un entreprise « Bravollywood » et un site internet du même nom, qui propose des vêtements pour bébés, en coton du Pérou. Elle lutte pour l’indication sur les étiquettes de la provenance des vêtements et contre le travail des enfants esclaves. Elle compte publier prochainement un livre sur les méfaits de la drogue
