Il tourne des courts métrages, avant la guerre civile, et devient ensuite l'un des principaux artisans du cinéma franquiste, apprécié et récompensé aussi bien pour ses exaltations des valeurs officielles (Escuadrilla, 1941 ; Boda en el infierno, 1942 ; Los últimos de Filipinas, 1945) que pour sa plate illustration d'une tradition culturelle figée (La casa de la lluvia, 1943 ; Lola Montes, 1944 ; Fuenteovejuna, 1947 ; La vida encadenada, 1948 ; El amor brujo, 1949), avant de sombrer dans les productions commerciales plus anodines.