Plus que sa carrière théâtrale, c'est sa gloire radiophonique qui a fait de lui le Chanteur de jazz (A. Crosland, 1927) : son sens de la communication verbale (« Vous n'avez encore rien entendu », lançait-il pour introduire un couplet) contraste efficacement avec ses mimiques véhémentes. Après le Fou chantant (L. Bacon, 1928), ses interprétations déçoivent, en dépit de la silhouette pittoresque de Hallelujah I'm a Bum (L. Milestone, 1933). Jolson se bornera bientôt à quelques apparitions et à cautionner sa biographie deux fois filmée : le Roman d'Al Jolson (The Jolson Story, Alfred E. Green, 1946) et Je chante pour vous (H. Levin, 1949).