Montmartre TF1
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Pas de suite directe en vue, mais la productrice Aline Panel souhaite développer une anthologie autour des quartiers de Paris au XXe siècle. Elle nous explique tout.

Ce soir, TF1 boucle la diffusion de sa série à succès. Les deux derniers épisodes de Montmartre termineront l'histoire de Céleste. Et après ?

Est‑ce qu’une saison 2 de Montmartre est envisagée ? La réponse d’Aline Panel, présidente et productrice d’Authentic Prod, est claire : "Non, il n'y aura pas de suite en tant que telle", répond à Première la productrice, à l'initiative de Montmartre.

Pourtant, les audiences sont bonnes, avec près de 3,5 millions de téléspectateurs de moyenne par épisode en linéaire et 20% de parts de marché. Mais plus qu'une saison 2, Aline Panel a l'ambition de développer un concept.

"La série marche très bien, mais ça n’aurait pas de sens de faire une suite. On a tout raconté là. En revanche, ça nous a donné l’idée de faire une anthologie, une collection de séries sur les quartiers de Paris au XXe siècle, des quartiers qui sont synonymes de Liberté, Égalité, Fraternité. De manière à faire écho aux difficultés de notre monde d’aujourd’hui."

Montmartre TF1
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Alors quel quartier parisien après Montmartre en 1900 ? Ce sera Montparnasse, dans les années 1920 !

La productrice nous explique pourquoi :

"C’était la folie à cette époque dans ce quartier, qui vivait jour et nuit, et accueillait des gens du monde entier après la Première Guerre mondiale et la création de l’URSS. C’est devenu un quartier d’accueil et de création très fort, où se sont retrouvés des Juifs fuyant l’Europe de l’Est, comme Marc Chagall, par exemple."

Toujours développée pour TF1, la série est encore en phase d’écriture, et aucune date de tournage n’est prévue pour le moment.

Mais Authentic Prod voit loin et d'autres saisons de cette anthologie naissante sont déjà envisagées, après Montparnasse : Saint-Germain-des-Prés et le Café de Flore dans les années 1950, avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, pour explorer littérature et engagement politique ; puis les Grands Boulevards dans les années 1980, pour parler de l’effervescence des night-clubs et de la vie nocturne parisienne.

Ou comment mêler histoire, fiction et âme de la ville lumière. Montmartre n'était peut-être que le commencement.