Christopher Nolan proscrit les smartphones et les chaussures UGGs de ses plateaux de tournages, pour des raisons... de déconcentration.
FaceTime, UberEats, X… Des services auxquels Christopher Nolan n’a pas accès sur son téléphone. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n’utilise pas de smartphone !
Dans sa fameuse interview de The Late Show, Stephen Colbert s’est entretenu avec le réalisateur d’Oppenheimer pour clarifier une partie du mystère Nolan, concernant sa personnalité et sa politique de réalisateur.
Christopher Nolan court sur la musique de Benny Hill avec Stephen Colbert"Je n’ai pas d’adresse mail. Je n’ai jamais utilisé de courriel, commence par déclarer Nolan, Et je n’ai pas de smartphone. J'utilise un téléphone prépayé."
"Vous avez donc un téléphone jetable. Travaillez-vous avec les cartels ?", plaisante Stephen Colbert.
"J’ai été certainement inspiré par The Wire", répond le cinéaste.
Stephen Colbert l'interroge alors plus longuement sur cette rigidité – pourquoi les téléphones portables et les chausson UGG sont interdits sur ses plateaux de tournage ? "Je n’autorise pas les téléphones portables sur le plateau – j’essaie de minimiser les distractions", répond Nolan. "Et les UGG sont une source de distraction ?", insiste l'animateur. "Eh bien, ils peuvent l’être pour les autres acteurs, oui", considère le cinéaste.
Après s’être justifié à propos de l’interdiction des chaises sur les plateaux de tournage, Christopher Nolan a expliqué la raison sa politique anti-UGG :
"Même si nous sommes engagés dans ce processus absurde où ce mur est réel mais il y a des lumières et il y a un gars avec un microphone et tout, vous demandez à l’acteur de se concentrer sur la réalité. Donc, tout ce que vous pouvez faire — comme porter les bonnes chaussures, ne pas changer de pantalon… c’est pour le casting et c’est pour moi. Je suis là. Vous savez, je suis là avec eux, j’essaie de me concentrer, j’essaie de vraiment voir la réalité, alors tout ce que nous pouvons faire pour garder cette réalité, en quelque sorte garder cette bulle intacte".
Comment Nolan nous emmène dans l’esprit d’Oppenheimer
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