John WIck 4 (2023)
Capture d'écran YouTube

Keanu Reeves en tueur à gages a fait beaucoup de dégâts, mais sur un laps de temps bien plus court que ce qu’on aurait imaginé.

Alors que John Wick 4 sort aujourd’hui en salles, le réalisateur de la saga a fait quelques révélations étonnantes. Lors d'une interview pour Collider, Chad Stahelski a parlé de la chronologie de la franchise, dévoilant que les événements des trois premiers films — qui sont étroitement liés et reprennent à chaque fois là où le précédent opus s’est terminé — se déroulent sur une période de moins de deux semaines. "C'est presque une semaine et demie, en termes de temps. […] Mais c’est ma vision des choses, celle de Keanu est légèrement différente", déclare le cinéaste.

Une trame temporelle très concise, ce qui est d’autant plus étonnant que le kill count s’élève à un total démesuré de 299 morts en l’espace de trois volets. Une façon intéressante d'examiner la timeline des films est donc de considérer le nombre de morts à l’écran, chiffres récoltés par Geektyrant : dans John Wick, Baba Yaga tue 77 personnes ; dans John Wick : Chapitre 2, il abat 128 personnes ; et dans John Wick : Parabellum, il finit par assassiner 94 personnes. John tue donc en moyenne 42,7 personnes par jour !

John Wick 4
Lionsgate

Et même si John Wick 4 présente un saut temporel, l'histoire entière est toujours racontée en moins d'un an. "Je pense que le film se déroule six mois plus tard. Donc tous ces évènements [depuis le premier opus] ont eu lieu en l'espace d'un an. Je dirais dans les 7 à 8 mois", confie Stahelski. Il a poursuivi en expliquant comment certains événements du film ont déterminé l'approche de l'équipe créative sur la question de la chronologie. Ainsi, alors qu'ils ont décidé de ne jamais aborder ni expliciter le passage du temps à l'écran, les blessures subies par Wick ont malgré tout eu une incidence sur la planification de la timeline.

"Lors du deuxième volet, on a songé à préciser la chronologie entre les deux films, mais on s’est dit : ‘Ah, c'est un peu ridicule, on va laisser les gens deviner’. Parce qu’on ne savait jamais à quel point on allait blesser John Wick. Mais à la fin du troisième film, il est quand même tombé d'un immeuble, donc on s’est dit dit : ‘Bon, un fémur ? Six mois’".

John Wick 4 : l'orgie d'action qu'on mérite [critique]