L’astrophysicien Neil deGrasse Tyson nous donne une réponse définitive.
Invité dans l’émission The Jess Cagle Show, l'astrophysicien américain Neil deGrasse Tyson, connu pour présenter de nombreuses émissions et documentaires sur l’espace, explique lequel des deux films entre Moonfall et Armageddon viole le plus de lois de la physique.
Durant des années, c’est Armageddon qui détenait ce titre selon le spécialiste. Sorti en 1998, le film raconte comment Bruce Willis fait face à un astéroïde menaçant de détruire la Terre en forant à l’intérieur pour y déposer une bombe nucléaire. Le scientifique appuie son avis en expliquant qu'il s'agit du film qui “viole le plus de lois de la physique par minute, jamais réalisé.”
“C’est ce que je pensais avant de regarder Moonfall”, poursuit Neil deGrasse Tyson avant d’éclater de rire. Le blockbuster de Roland Emmerich, sorti en 2022, est encore moins réaliste qu'Armaggedon selon lui. Dans Moonfall, une force mystérieuse déplace la Lune de son orbite et la propulse contre la Terre. Les astronautes découvrent qu’elle est creuse et abrite de dangereux extraterrestres.
Revenant sur Armageddon, Neil deGrasse Tyson explique qu’en cas de menace par un astéroïde, il est beaucoup plus simple de le dévier de sa trajectoire que de le faire exploser : “Il suffit de dévier l’astéroïde suffisamment tôt. Par exemple, le dévier ne serait-ce que de que d’un centimètre sur la droite, et comme dans l’espace il n’y a aucune friction, il va simplement continuer sa route sur la droite et passer à côté de la Terre au lieu de lui rentrer dedans.”
Il termine son intervention en s'attaquant aux films de science-fiction traitant de thèmes différents, comme le voyage temporel : “C’est comme le cas du Terminator, où sa mission c’est ‘Je dois tuer tes parents pour que tu ne puisses jamais naître.’ Sérieux ? Tout ce que tu dois faire c’est empêcher tes parents de se rencontrer ou même de les faire coucher ensemble 20 minutes plus tard. Ils concevraient un enfant différent et tu ne pourrais pas naître.” Le scientifique conclut : “Les films sont parfois hyperboliques sur les solutions qu’ils proposent aux problèmes.”
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