"Je préfère être le roi dans mon royaume."
Mise à jour du 19 novembre 2020 : Inglourious Basterds reviendra ce soir sur France 3. Alors que Simon Pegg laissait récemment entendre qu'il avait refusé un rôle dans ce film de guerre pour jouer dans le Tintin de Steven Spielberg, retour sur un autre refus essuyé par Quentin Tarantino : en 2017, en pleine promotion de Rodin, Vincent Lindon révélait qu'il avait été approché par le réalisateur américain pour jouer un personnage français au début du film, sans doute le rôle de Monsieur LaPadite, finalement interprété par Denis Ménochet. Voici ce qu'il expliquait à l'époque.
Sans Christoph Waltz, Quentin Tarantino n'aurait pas tourné Inglourious BasterdsArticle publié le 17 mai 2017 : Alors que Mélanie Laurent n'a pas hésité une seconde à rejoindre Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, Vincent Lindon n'a pas souhaité faire partie du casting, révèle-t-il sur Europe 1, au micro d'Isabelle Morizet. L'acteur, remarqué au Festival de Cannes dans Rodin de Jacques Doillon, a confié qu'il aurait pu tourner pour le réalisateur de Pulp Fiction. "C’était un rôle pour le début du film qui durait un quart d’heure, vingt minutes, qui était plutôt bien mais en même temps, il y avait un film de Stéphane Brizé qui s’appelait Mademoiselle Chambon qui se tournait aux mêmes dates", se souvient Vincent Lindon. "J’aurais pu faire des pieds et des mains pour que Stéphane Brizé décale son film mais je préfère être le roi dans mon royaume qu’un Français dans un film américain considéré à sa valeur de Français, c’est-à-dire pour un rôle de paysan."
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Et d'ajouter que "souvent, les Américains ont une façon de filmer et de voir les paysans français un peu bizarre, avec une 4L ou une 2 CV fourgonnette, une cigarette derrière l’oreille. Si je devais aller un jour aller aux États-Unis, je préfère qu’on m’appelle parce que c’est moi qu’ils veulent spécifiquement, même pour un petit rôle que faire un rôle de Français dans un film américain. Tout le monde s’est cassé les dents. Ça n’est pas une fin en soi", croit-il savoir, préférant certainement ne pas être le Lindon de la farce.
Bande-annonce d'Inglourious Basterds :
Inglourious Basterds : Avec un culot invraisemblable, Tarantino réécrit l’histoire au nom du cinéma [critique]
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