Le réalisateur d’Avatar : La Voie de l’eau se confie sur l’échec de l’ultime film Terminator, réalisé par Tim Miller.
En 2019, Tim Miller rallumait la franchise culte de James Cameron avec Terminator : Dark Fate, énième suite qui n’a rapporté que 261 millions de dollars à travers le monde. Et alors qu’Avatar : La Voie de l’eau débarque dans les salles, le site Deadline a interrogé Cameron sur cet échec. Et le producteur du film reconnaît être partiellement responsable : « Je suis raisonnablement content du film. Tim et moi nous sommes chamaillés (…), mais le truc fou là-dedans est que nous sommes toujours potes (…) Je l’appréciais avant le film, pas trop pendant le film, et je l’apprécie de nouveau aujourd’hui. J’imagine que c’est pareil de son côté. Nous sommes tous les deux des nerds de science-fiction, et on aime essentiellement les mêmes choses (…) Mais ouais, on s’est pris la tête. Je crois que le problème - et je vais en porter la responsabilité - est que j’ai refusé de faire le film sans Arnold [Schwarzenegger]. Tim ne voulait pas de lui, mais j’ai dit : ‘’Écoute, Arnold et moi sommes amis depuis 40 ans. Je l’entends déjà : ‘Jim, Je ne peux pas croire que tu fasses un Terminator sans moi’ ‘’. Au fond, ça n’avait pas une importance capitale pour moi, mais je leur ai expliqué que s’ils pouvaient faire en sorte qu’Arnold revienne, alors je serais ravi d’être impliqué dans le film. »
Et Cameron d’ajouter que Tim Miller voulait également Linda Hamilton. « Je pense que le film aurait pu survivre au retour de Linda et à celui d’Arnold, mais séparément. Quand vous mettez Linda et Arnold en même temps - elle a la soixantaine, lui plus de 70 ans -, d’un coup, ce n’est plus votre film Terminator, même pas celui de votre père, mais celui de votre grand-père. Et on n’a pas su voir ça. On aimait l’idée de faire une sorte de suite directe à un film sorti en 1991, on trouvait ça cool. Mais le jeune public d’aujourd’hui qui va au cinéma n’était pas né (…) On a été myopes. On était shootés à notre propre came, et je crois que c’est la leçon à retenir. »
Terminator : Dark Fate, retour aux armes [critique]
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