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5 films à voir avant Du sang et des larmes

Armadillo (2010)

Retour au réel pour finir. Le Grand prix de la Semaine de la critique de Cannes 2010 est un docu danois choc, qui nous plonge dans le quotidien d'une unité de soldats en Afghanistan en 2009. Soit l'année où Peter Berg s'est embarqué pour l'Irak avec des soldats américains pour nourrir la vision de la guerre qu'il allait livrer avec Du sang et des larmes. D'où la violence hardcore des scènes de combat. D'où le feeling hyperréaliste. D'où le refus de glorification de la guerre.

La Chute du faucon noir (2002)

Du sang et des larmes est l'histoire d'une défaite. Quatre Navy SEAL chargés de localiser un leader taliban en Afghanistan qui se retrouvent piégés en territoire ennemi. Soit à peu de choses près le même sujet que La Chute du faucon noir : monumental film de guerre qui raconte l'histoire vraie de la bataille de Mogadiscio en 1993 -ou comment la machine de guerre US, partie pour une mission de routine, se fait massacrer. Sorti aux USA deux mois seulement après le 11-septembre, <em>Black Hawk Down</em> est à la fois un blockbuster explosif -produit par Jerry Bruckheimer et réalisé par Ridley Scott- et un grand film sur une défaite. Pour l'anecdote, Eric Bana joue un soldat d'élite dans les deux films.

Aventures en Birmanie (1945)

Le modèle, le voilà. Le film de guerre de Raoul Walsh -où des paras US font une retraite cauchemardesque dans la jungle birmane- conserve encore une étonnante modernité : film résolument en rapport avec le présent (il a été shooté en 1944 alors que les combats faisaient encore rage), utilisation de vraies images de combat (ici tournées par les soldats yankees en Birmanie), sujet réflexif (une fois la mission accomplie, les guerriers ne pensent plus qu'à survivre), maltraitance du corps hollywoodien (Errol Flynn plongé dans l'enfer de la jungle)? Autant de points communs avec <em>Du sang et des larmes</em>.

Compte à rebours avant Du sang et des larmes

Du sang et des larmes avec Mark Wahlberg sort en salles ce 1er janvier. Film de guerre brutal, hyper intense, pourtant très loin d'un blockbuster de propagande américain, le nouveau film de Peter Berg (Bienvenue dans la jungle, Le Royaume) se rattache à la tradition d'un cinéma qui ne prône pas une idéologie cocardière bas-du-front mais traite de la guerre au ras du sol (<strong>notre critique est ici</strong>). Avant d'aller voir <em>Du sang et des larmes</em>, voici cinq films à (re)voir pour se préparer à l'action.

Predator (1987)

Se remater Predator, c'est d'abord le pur plaisir de voir un actioner hyper bourrin -soit la première partie du film, où Schwarzenegger mène un commando de mercenaires dans une jungle sud-américaine faire exploser les décors à l'arme lourde. Puis, lors de la deuxième partie, les guerriers soi-disant invincibles se font étriper par un ennemi invisible, et le héros d'être réduit par la magistrale mise en scène de John McTiernan à un être primal qui rampe dans la boue, et le combat de devenir primitif, préhistorique. De l'action en treillis au dépouillement : le même mouvement qui anime Du sang et des larmes.

Friday Night Lights (2004)

Quittons un peu le monde du treillis et des fusillades pour le monde du foot américain, avec un autre genre d'uniforme et un autre genre de combat. Dans Friday Night Lights, Peter Berg livre une autre facette de son cinéma : oubliez les gros films de studio formatés (Hancock, Battleship) et bienvenue dans l'Amérique moyenne, avec cette chronique lumineuse et héroïque d'une équipe de foot -avec l'amitié et l'entraide comme ciment- d'un bled du Texas menée par Billy Bob Thornton. Le succès du film aux USA entraîna la création de la série télé éponyme (et excellente) avec, entre autres, Taylor Kitsch -qui joue un des héros de <em>Du sang et des larmes</em>.

Du sang et des larmes avec Mark Wahlberg sort en salles demain 1er janvier. Film de guerre brutal, hyper intense, pourtant très loin d'un blockbuster de propagande américain, le nouveau film de Peter Berg (Bienvenue dans la jungle, Le Royaume) se rattache à la tradition d'un cinéma qui ne prône pas une idéologie cocardière bas-du-front mais traite de la guerre au ras du sol (notre critique est ici). Avant d'aller voir Du sang et des larmes, voici cinq films à (re)voir pour se préparer à l'action.