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Afin de rencontrer sa mère biologique, un trentenaire maladroit se fait passer pour un serveur lors d’une fête familiale. Il va bouleverser le cours de la soirée et la vie de la famille. Après une première demi heure de quiproquos qui s’enchaînent avec un sens aigu du timing comique, "Les Bêtises" prend son envol lorsque le héros, accompagné d’un orchestre pléthorique, chante le tube de Sabine Paturel à sa mère. Si la fin tire en longueur et si les personnages ne sont pas toujours aboutis, le clown lunaire composé par Jérémie Elkaïm, entre Pierre Richard et le Peter Sellers de "La Party", apporte beaucoup de charme à ce premier film nourri à la poésie de Tati et Chaplin.
Toutes les critiques de Les Bêtises
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Loin de la facilité épaisse, de la vulgarité satisfaite de tant des comédies françaises actuelles, les deux soeurs ont l'audace, elles, de miser sur Blake Edwards, pour le rythme, et Jacques Tati, pour le sens de l'espace. Elles sont loin de les égaler encore. Mais si la route est longue, le chemin est bon.
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Débutant comme une guimauve un peu kitsch, avant de virer avec bonheur à la dragée au poivre, cette comédie sentimentale, drôle et délicate, est un après-soleil idéal.
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Le film prend en effet des allures de sketch et d'accumulation de gags – on craint la lourdeur – mais la tendresse et l’émotion de l’histoire prend très vite le dessus. L’ensemble est frais, joyeux.
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Malgré certaines maladresses, la proposition de Rose et Alice Philippon reste emballante et incite à suivre la suite de Le(ur)s Bêtises sur toile, promesses d’une alternative gracieuse à certaines comédies populaires, souvent convenues, voire totalement indigentes.
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La plupart des ingrédients sont réunis, et le film ne fait pas naufrage : il a de l’humour, un peu d’esprit, mais manque d’agilité et, surtout, de poésie.
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"Les Bêtises" sont surtout freinées par une écriture faiblarde, dont le problème devient évident au cours de la fête, le corps principal du film : les obstacles qui séparent François d’un véritable contact avec sa mère ne sont pas assez forts, nombreux, infranchissables, pour justifier la durée, même réduite, du récit.
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"Les Bêtises" pèche par son manque d’ambition et un scénario trop léger pour tenir la longueur. Se dégage une grâce, mineure mais réelle, dans l’aspect BD de ses saynètes et les interactions entre la bande d’olibrius.
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Malgré quelques imperfections, ce premier long-métrage de deux soeurs se distingue par la qualité de son écriture et son atmosphère très originale.
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Hélas, trois fois hélas, "Les Bêtises" souffre du grand mal du cinéma français. L’absence de cinéma justement. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, la multitude d’idées et d’influences maniées par le scénario ne s’incarne jamais à l’image.
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Rien de bien neuf sous le soleil, mais cette distraction estivale démarre sur une bonne idée et se poursuit par une fiesta sympathique.
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Les gags sont terriblement prévisibles et laborieusement exécutés.
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Malgré de belles idées de scénario et de mise en scène, le rythme irrégulier, le caractère peu engageant des protagonistes (à l’exception de Sonia) et les gags mécaniques rendent l’ensemble assez fade. Dommage.
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En dépit de sa tendresse de fond, le film souffre hélas de son rythme flottant, qui empêche le spectateur de s’approprier tout à fait l’histoire et ses protagonistes.