Petit best-of des discours de la star de Once Upon a Time... in Hollywood.
La saison des cérémonies bat son plein à Hollywood, et Brad Pitt reçoit de multiples récompenses pour son rôle de Cliff Booth dans Once Upon a Time... in Hollywood, de Quentin Tarantino. Une reconnaissance qui touche visiblement l'acteur de 56 ans, bien parti pour recevoir l'Oscar le 9 février prochain. Ce serait son premier pour son travail de comédien : en 2014, il a reçu celui du meilleur film pour 12 Years a Slave, drame dont il était l'un des producteurs. En attendant cet événement, Première vous propose un best-of de ses discours mémorables, car à chaque prix, Brad offre au public des speechs inspirés, remplis de bonnes blagues (il se moque gentiment de ses partenaires, Leonardo DiCaprio en tête) et d'anecdotes touchantes sur sa vie professionnelle et personnelle.
"LDC, je t'aurais laissé de la place sur cette planche !" - Golden Globes
Ce n'est pas la première fois que Brad Pitt se démarque par ses discours malins : en 1999, il s'amusait par exemple, accompagné d'Edward Norton et David Fincher, à réciter les pires critiques de Fight Club sur scène. Sur celle des Golden Globes, il était beaucoup plus "soft", mais glissait quand même une vanne envers Leonardo DiCaprio, son partenaire d'Once Upon a Time... in Hollywood. Le surnommant "LDC", il le remerciait ainsi : "C’est une star, un gentleman. Je ne serais pas là sans toi, mec. Je te remercie... Quand même, je t’aurais laissé de la place sur ce radeau". Une blague qui marche toujours, plus de vingt ans après la sortie de Titanic. Elle fut suivie d'une autre sur sa propre vie : "Je voulais venir avec ma mère, mais je me suis abstenu parce qu'à chaque fois que je me trouve en compagnie d'une femme, on dit que je sors avec. Ca aurait été gênant !"
"Tarantino, c’est le seul type que je connaisse qui a besoin de cocaïne pour arrêter de parler" - New York Film Critics Circle Awards
Est-ce parce qu'aucune caméra n'était présente pour immortaliser l'événement ? Toujours est-il que les stars se sont lâchées lors de cette cérémonie new-yorkaise ! Brad Pitt n'a pas dérogé à la règle en vannant l'artiste qui l'a dirigé dans Inglourious Basterds et Once Upon... "C’est le seul type que je connaisse qui a besoin de cocaïne pour arrêter de parler", lâchait-il devant une foule hilare.
"Je suis content de repartir de cette cérémonie en portant autre chose que George Clooney" – National Board of Review
Lors du Gala réunissant les plus influents critiques américains, Brad Pitt a reçu le prix du meilleur second rôle des mains de Bradley Cooper. Un comédien à qui il doit une fière chandelle : "Je suis devenu sobre grâce à ce gars-là, et chaque jour est plus heureux que le précédent depuis", a expliqué Brad sur scène, n'hésitant pas à évoquer publiquement ses souvenirs les plus sombres. En divorçant d'Angelina Jolie, l'acteur était plus bas, mais il a peu à peu réussi à remonter la pente, laissant ses addictions derrière lui. Un remerciement intime évoquant son alcoolisme qu'il a rapidement brisé par une vanne envers son meilleur pote : "Je suis content de repartir de cette cérémonie en portant autre chose que George Clooney !". Plus sérieux, il ajoutait : "J'aime les films. Depuis que je suis gamin. Ils ont ouvert mon regard sur le monde, je suis devenu obsédé par des personnages... Ca a tellement compté pour moi. Merci beaucoup pour tout ça."
"Je n'ai aucun regret. Sauf celui de partager notre nom avec une pilule contraceptive. Ca, je ne l'avais pas vu venir !" PGA Awards
En plus de son travail d'acteur, Brad Pitt a été salué le 18 janvier pour son travail de producteur par la Producers Guild Awards. Arrivant sur scène en dansant avec Frances McDormand (tout en ayant droit à une standing ovation), il a d'abord fait rire la salle en se demandant à voix haute "Mais qu'est ce que c'est qu'un producteur, p*** ?!", puis a logiquement évoqué sa boîte, Plan B, avec laquelle il soutient des films depuis déjà 16 ans aux côtés de Dede Gardner et Jeremy Kleiner. La star y co-produit certains de ses films, comme The Tree of Life, Moneyball, Killing Them Softly ou encore Ad Astra, mais pas seulement : il est aussi derrière les succès de Moonlight, Kick-Ass et 12 Years a Slave, comme précisé plus haut. Son palmarès de producteur est impressionnant, même si certains succès critiques comme Cogan Killing Them Softly ou The Lost City of Z n'ont pas vraiment fonctionné au box-office. "Je n'ai aucun regret, a-t-il affirmé sur la scène de la cérémonie. Sauf celui de partager notre nom avec une pilule contraceptive. Ca, je ne l'avais pas vu venir !"
"Je vais pouvoir ajouter ça sur mon profil Tinder !" - SAG Awards
Dans le même week-end, Brad a été récompensé par les producteurs et les acteurs hollywoodiens. Retrouvant son ex-femme Jennifer Aniston dans les coulisses des Screen Actors Awards le 19 janvier, il s'est montré particulièrement bavard, se moquant de son célibat ou du fétichisme de son réalisateur Quentin Tarantino pour les pieds féminins. Nous avons traduit tout son discours ici, mais voici ses meilleures vannes : "Je vais pouvoir ajouter ça sur mon profil Tinder ! Merci mes frères, merci mes soeurs. C'est si important, plus que je ne peux le concevoir. Je veux que vous sachiez que je regarde tout. Je regarde votre travail qui est fabuleux. Alors, merci. Je voudrais remercier mes collègues : Leo, les pieds de Margot Robbie, les pieds de Margaret Qualley, les pieds de Dakota Fanning... Sérieusement, Quentin a retiré plus de chaussures à des femmes que le TSA (le Transport Security Administration, soit l'agence de sécurité dans les transports, ndlr) ! (...) Soyons honnêtes, c'était un rôle difficile. Jouer un homme qui est défoncé, qui enlève son t-shirt et qui ne s'entend pas bien avec sa femme ? C'était énorme."
"Je ne me souviens plus de la première règle du Fight Club." - Festival du film de Santa Barbara
Fin janvier, Brad Pitt est invité au célèbre festival de cinéma pour recevoir un prix honorifique pour l’ensemble de sa carrière, pas seulement pour le film de Tarantino. Introduit sur scène par David Fincher, qui l’a filmé dans Seven, Fight Club et L’Etrange histoire de Benjamin Button, il a regardé dans le rétro avec émotion : "Wow, c’est le genre de soirées qui me font me sentir vieux. Je suis là depuis un moment, je fais ça depuis un bout de temps… Je ne peux plus faire des tournages de nuit maintenant, et je suis ravi de laisser les doubleurs faire les cascades à ma place. Je ne me souviens plus de la première règle du Fight Club. Mais c’est aussi un de ses soirs où je regarde en arrière et je me sens vraiment, vraiment béni".
Brad Pitt : "Oui, j'ai refusé Matrix. J'ai pris la pilule rouge""Bonsoir, le Royaume-Uni. J’apprends que vous êtes divorcé, bienvenue au club !" - BAFTA
Même constat de l’autre côté de l’Atlantique, et ce même si Brad Pitt ne peut se rendre aux BAFTA pour recevoir son prix du meilleur second rôle. Sa partenaire Margot Robbie, interprète de Sharon Tate dans le film, lit alors ses remerciements devant un public surpris, le Prince William et Kate en tête : "Brad n’a pas pu venir ce soir, alors il m’a demandé de lire son discours. Il commence par dire : 'Bonsoir, le Royaume-Uni. J’apprends que vous êtes divorcé, bienvenue au club !' Il remercie ensuite l’Académie pour cet honneur, dit qu’il a toujours été intimidé par ce type de prix, puisque l’Académie est remplie de titans qui ont gagné par le passé, ce qui est particulièrement significatif. Il tient à remercier les producteurs, David Heyman et Shannon McIntosh, Zoe Bell (actrice et cascadeuse, ndlr) et toute l’équipe. Arianne Phillips (la costumière) pour ses jeans particulièrement moulants. Oh, moi aussi je veux la remercier ! Et bien sûr l’unique Quentin Tarantino. Il remercie encore, bla bla bla… Il dit aussi qu’il va baptiser ce prix Harry, parce qu’il veut le ramener aux Etats-Unis avec lui. Ce sont ses mots, pas les miens !"
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