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Film d’horreur en six sketches, reliés par une série d’intermèdes très kitsch animés par un Udo Kier en roue libre (pléonasme), The Theatre Bizarre propose du bof (The Mother of Toads et I Love You), de l’ambitieux (l’onirique The Accident et Sweets, arty et répugnant) et deux réussites. Dans Wet Dreams, le mythique Tom Savini mêle avec joie sexe, gore et psychanalyse de bazar. Vision Stains, de Karim Hussain, a fait sensation dans les festivals en raison de ses gros plans montrant une aiguille de seringue plantée dans un œil. Allez-y de préférence mal accompagné.
Toutes les critiques de The Théâtre Bizarre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Inévitablement bancal, mais souvent fascinant, The Theatre Bizarre est une mise en garde adressée à tous les mâles orgueilleux que nous sommes. Ces dames vont nous en faire voir des vertes et des pas mûres.
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Une anthologie de segments horrifiques correcte, mais qui manque de cohérence au sein du même film.
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On salue l'initiative, l'ensemble frappe par sa cohérence et certains segments se démarquent par leur audace (Sweets), leur lucidité (I Love You), voire leur poésie (The Accident). Pour public averti.
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Un film-à-sketches dans la meilleure tradition du genre
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Cet hommage réussi au Grand Guignol ne laisse pas de marbre les spectateurs qui s'y sont frottés.
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(...) une esquisse du paysage de l'horreur contemporaine entre créativité subversive et morale conservatrice, pour les amateurs du genre.
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Dans un tel projet, construit sur des moyens manifestement restreints, le contrat de départ est assez simple : un film, une idée, un style singulier et une émotion forte. Il est globalement rempli, en dépit de quelques solides déceptions.
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Prônant une liberté de création maximale, "The Theatre Bizarre" regorge de belles intentions en tant que dispositif de production. Mais le résultat s'essouffle dans l'éclectisme assumé de sa réalisation chorale et dans la démonstration appuyée de sa pauvreté de moyens.
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On peut éprouver un plaisir de " bisseux " (amateur de cinéma bis). (...) Tout devient ensuite de plus en plus répugnant (...). Gratuit et, ce qui n'arrange rien, prétentieux.