Toutes les critiques de Los Hongos

Les critiques de Première

  1. Première
    par Bernard Achour

    Deux jeunes graffeurs colombiens décident de mettre leur art au service d’une fresque dédiée aux révoltés des Printemps arabes. Une peinture attentive et crédible de l’amitié, des personnages dessinés avec un vrai sens de la nuance (une grand-mère craquante, un père pittoresque sans être caricatural), l’état des lieux d’un pays moins démocratique qu’il ne le voudrait, des bouffées de mystère, un éloge de l’engagement citoyen par-delà les frontières, un épilogue en apesanteur et onirique… Mais on peut regretter que, faute de liant, l’arborescence de péripéties et de ruptures de ton flirte avec une certaine gratuité, au point que l’empathie du spectateur s’en trouve légèrement parasitée.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Cette fiction réaliste promène ses faux airs documentaires entre les sujets fétiches du cinéma colombien (le narcotrafic, la guérilla…) avec autant d’aisance dans l’esquive que ses protagonistes. Il laisse juste un peu de place à la gravité, et en particulier à la violence policière

  2. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Une ode à la création envers et contre tout, voulu par le réalisateur comme un quasi-documentaire.

  3. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Ce film gorgé d’énergie fait un pied de nez à ceux qui ne voyaient la Colombie que comme un repaire de narcotrafiquants (...) "Los Hongos" séduit par sa fraîcheur et sa liberté de ton.

  4. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Un film plein de couleurs et de chaleur.

  5. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    On peut trouver, à la limite, que le champ envisagé est trop vaste pour un seul film, mais, en même temps, cette vue en coupe de la société colombienne convainc justement grâce à son ébouriffante variété – traduite sur un mode imagé par la grande fresque que Ras et ses amis sont en train de peindre.

  6. Critikat.com
    par Julien Marsa

    Ruiz Navia articule ainsi enjeux globaux et locaux (le Printemps arabe renvoie par exemple à un contexte électoral à Cali), sans jamais s’en servir pour asséner un discours, mais encore une fois à travers une logique d’imprégnation qui se propage à l’intérieur des personnages.

  7. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Malgré un scénario embrouillé, car cherchant à embrasser trop de sujets, la richesse visuelle et l'énergie de la mise en scène finissent pas s'imposer.

  8. Télérama
    par Pierre Murat

    Un charme diffus naît de ce périple permanent, un rien alangui, par moments, mais très séduisant.

  9. Libération
    par Didier Péron

    Le film est entièrement mystérieux, quoiqu’investi d’un souci d’informer ou de dire la vérité - car la tension entre la protestation et la passivité ne peut s’y résoudre qu’en une longue et hypnotique rêverie sur le devenir.

  10. A voir à lire
    par Aida Aida Amasuno Martin

    Le street-art fait dialoguer la ville et ses différents espaces, faisant basculer les clichés culturels, soulignant que "Los Hongos", à sa façon, essaie surtout de repenser ce monde globalisé qui est le nôtre…