-
Dans cette opiniâtreté, Ferroukhi déniche les germes d’une nation nouvelle, de l’autre côté de la Méditerranée. Mais cette ambition louable se heurte à l’incapacité chronique du cinéaste à se démarquer des conventions scénaristiques inhérentes à ce genre d’intrigue. Le résultat, en demi-teinte, est d’autant plus frustrant que les comédiens mettent beaucoup de conviction à interpréter des personnages écrasés par le poids de leurs choix.
Toutes les critiques de Les hommes libres
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Ce rendez-vous entre cinéma et histoire est en grande partie manqué. Ismaël Ferroukhi propose une histoire rectiligne. Toute la complexité des situations est gommée au profit d'un récit édifiant. L'issue des combats intérieurs qui agitent Lounès ne fait jamais de doute, et Tahar Rahim, qui a pourtant montré dans Un Prophète sa capacité à incarner l'ambivalence, reste comme sur sa faim.
-
Ismaël Ferroukhi signe une fresque historique d'une grande beauté classique, qui restitue parfaitement l'atmosphère dense et tendue du Paris sous l'Occupation.
-
À la façon d'Indigènes de Rachid Bouchareb, le film d'Ismaël Ferroukhi met en lumière un épisode oublié de la Seconde Guerre mondiale.
-
Tahar Rahim est d'une sobriété remarquable. Il marque de son empreinte ce film captivant sur un pan ignoré de notre Histoire.
-
Même s’il est difficile de ne pas être d’accord avec le message célébrant le combat commun des musulmans et des juifs contre le fascisme, le film manque autant de souffle que de subtilité.
-
l’absence visible de moyens oblige la mise en scène à une retenue qui place d’emblée le film dans une position ambivalente : à la fois humble et monocorde.
-
Les Hommes libres est d’une honnête facture sans plus, qui vaut essentiellement pour sa vision d’un Paris oriental et pour la réunion entre le senior Lonsdale et le junior Rahim, tous deux excellents.
-
C'est là une belle main tendue vers les jeunes d'aujourd'hui, à qui semble être destiné Les Hommes Libres.
-
Si l’on regrette une forme trop scolaire, on applaudit les prestations de Tahar Rahim et Michael Lonsdale qui apportent une salutaire dose de mystère.