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Emilio n’a plus toute sa tête. Placé dans une maison de retraite par son fils, il fait la connaissance de Miguel, joyeux drille qui partage sa chambre. Mais sa mémoire l’abandonne de plus en plus... Film d’animation adapté de la bande dessinée de Paco Roca, La Tête en l’air est un drôle d’objet destiné aux spectateurs adultes. Le trait en est rébarbatif et le mouvement approximatif, mais abstraction faite de ces handicaps, on est saisi par le courage de l’entreprise. La justesse des situations, l’humour et la tendresse du ton enrobent de douceur un sujet douloureux
Toutes les critiques de La tête en l'air
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Plongée sans concession dans les tréfonds d’une maison de retraite, ce film d’animation parvient à s’affranchir du sordide pour développer une poétique nostalgique qui prend aux tripes et un humour salvateur. Un petit bijou à ne pas louper.
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Un film d'animation ayant pour thème la vieillesse et son hôte blafard, la maladie d'Alzheimer ? Il fallait oser. Le sujet a beau spontanément rebuter, La Tête en l'air est l'un des plus beaux films réalisés sur le troisième âge.
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La mise en scène (excellent choix du figuratif poétique pour mieux cerner le réalisme cruel du sujet) repose sur une véritable ambition graphique où chaque ligne, qu'elle soit suspendue, achevée ou simplement esquissée, tonalité et valeur de cadre composent avec sérénité cette résistance perdue d'avance mais nullement résignée de la vie face à l'échéance ultime.
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Le sujet que l’on n’a pas envie de voir, pourtant superbement mis en image et en émotions dans ce film d’animation où, comme dans le roman graphique éponyme de Paco Roca, la ligne claire du dessin et la douceur ouatée des teintes pastel répondent au flou de la mémoire. Un film sans pathos, esthétique et pudique, sur le refuge protecteur du souvenir.
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Si le résultat souffre quelques répétitions, le film n'en demeure pas moins une balade lucide dans l'esprit de ses promeneurs.
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Le bouleversement profond de ce mal évoqué avec sensibilité sous forme de dessin animé, comme un adieu délicat
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Un dessin animé pour adultes, sur un sujet difficile : la maladie d'Alzheimer. Aucun pathos, mais beaucoup de délicatesse, d'émotion et de poésie.
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(...) ce dessin animé espagnol aborde avec beaucoup de délicatesse un sujet difficile : la maladie d'Alzheimer.
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Doux par son graphisme et dur par son propos, ce dessin animé pour adultes nous parle sans détour et sans misérabilisme de la vieillesse des plus fragiles.
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Un film très digne, beau, aux antipodes d'une 3D ronflante ou d'un mélo larmoyant.
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Non le cinéma d’animation n’est pas réservé aux plus jeunes. La preuve avec "La tête en l’air", (...) dont la liste d’intentions et les grands sujets (la vieillesse, l’angoisse de la fin de vie, Alzheimer…) laissent craindre le pire. Heureusement, le ton paradoxal plaide pour l’humour poli et l’ironie vacharde, vidant ainsi les scènes de tout pathos, et l’acuité de l’écriture compense la raideur de l’animation. On n'en espérait pas tant.
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Un film d’animation qui aborde le sujet douloureux de la maladie d’Alzheimer, il fallait oser. Cette histoire poignante parle de la fin de vie de façon réaliste en brisant les tabous.
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Un film d’animation sensible et poétique sur le vieillissement.
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Pour évoquer la maladie d’Alzheimer, le réalisateur espagnol Ignacio Ferreras adapte le roman graphique Arrugas, signé Paco Roca, qui dépeint l’arrivée d’un résident réticent dans une maison de retraite. Un film d’animation soigneusement maîtrisé, à la mélancolie diffuse, qui n’atteint toutefois jamais le degré d’audace qu’il attribue à ses personnages.