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Découvert en 2006 à la Quinzaine des réalisateurs avec son court métrage Rapace, le Portugais João Nicolau confirme qu’il a les clés d’un univers à part. D’un labo où se fabrique une substance étrange, on passe au quotidien d’un jeune Lisboète qui s’ennuie, joue avec son chat ou répond en chansons à son inspecteur des impôts. Mais, en devenant film de pirates, L’Épée et la Rose vire au n’importe quoi. Tournée au fil des envies, cette partition évolutive aurait gagné à être resserrée. Pourquoi le monteur de João César Monteiro se montre-t-il si complaisant envers lui-même ?
Toutes les critiques de L'Epée et la Rose
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il faut bien prendre la mesure de cette audace, assez délirante. Celle d'un jeune cinéaste portugais prometteur qui décide, pour un premier long métrage, de répondre à l'appel du large pour réaliser un film de pirates, tourné en mer, un vrai film d'aventures réalisé avec les moyens qui sont les siens et qui n'ont, c'est peu de le dire, rien d'hollywoodien.
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Un objet filmique paradoxal qui mérite à la fois coups d'épée et bouquet de rose..
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Un film qui se cherche et ne se trouve jamais.
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Un matériau futuriste doté de pouvoirs mystérieux, un loyer impayé qui se transforme en minicomédie musicale, un antihéros que son mal de vivre incite à rejoindre une bande de pirates pas comme les autres…
Les vingt premières minutes, loufoques et intrigantes, nous mettent dans leur poche. C’est alors que débutent sans prévenir deux heures atterrantes où banalités sentencieuses, tableaux symboliques et incitation has been à l’anarchie convoquent les pires tics d’un certain théâtre expérimental des seventies pour pulvériser les limites de l’indulgence et de l’ennui. -
Malgré l'indéniable beauté qu'il dissémine ici et là, ce croisement entre bouderie vis-à-vis du monde et cachotteries rivettiennes donne l'impression d'un film qui ne veut pas sortir de sa chambre