Date de sortie 18 août 2015
Durée 86 mn
Réalisé par Gregg Araki
Avec Thomas Dekker , Haley Bennett , Chris Zylka
Scénariste(s) Gregg Araki
Distributeur Wild Bunch Distribution
Année de production 2010
Pays de production Etats-Unis, France
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.Ce film est présenté en Séances de minuit lors du 63ème Festival de Cannes.

Toutes les séances de Kaboom

Critiques de Kaboom

  1. Première
    par Emilie Lefort

    La nouvelle bombe de Gregg Araki porte bien son nom. Kaboom est un film délirant mêlant comédie, film teenage, science-fiction, thriller et érotisme. Un grand n’importe quoi qui croque la jeunesse d'aujourd'hui avec une force et une intelligence délirante. Comme toujours ses jeunes acteurs sont impeccables en personnages sexy, manipulateurs autant que manipulés : Roxane Mesquida, Juno Temple ou encore Thomas Dekker s'en donnent à coeur joie dans cette gigantesque partouze fantasmée. On en sort avec le cerveau complètement retourné et en se demandant ce qui vient de se passer. L’impression de s’être fait un trip d’enfer sans prendre la moindre substance illicite.

  2. Première
    par Mathieu Carratier

    Kaboom, teen movie allumé gorgé de sexe, de sang et de stupéfiants, pourrait être un appendice à sa fameuse « teenage apocalypse trilogy » (Totally F***ed Up, The Doom Generation, Nowhere). On ne va pas se mentir : malgré tout le respect qu’on doit à sa filmo récente, ça faisait dix ans qu’on
    désespérait de retrouver l’Araki old school, celui qui avait su capter mieux que personne le désordre ado de la fin des années 90 dans tout son bruit et sa fureur. Si l’angoisse générationnelle et les décharges d’ultraviolence ont disparu (après tout, Araki a fêté ses 50 ans l’année dernière), c’est pour mieux laisser la place à un hédonisme pur, une quête du plaisir sans garde-fous. La provoc, elle, passe surtout par des dialogues incroyablement affûtés, servis par une bande de comédiens démente où les révélations se bousculent. Bardé de couleurs et de sons incroyables (Araki a toujours un des meilleurs iTunes du cinéma US), Kaboom finit par regarder l’apocalypse dans les yeux avec un rictus effronté. Le message est clair : si la fin du monde est pour demain, assurez-vous qu’aujourd’hui soit aussi explosif que possible.