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À l’aune de ses bonnes intentions et de sa sincérité, voilà un premier film qui mériterait presque la Légion d’honneur. Mais il faut bien parler de cinéma, et c’est une autre paire de manches. L'oeil collé sans raison à son Caméscope, la jeune héroïne agresse sa famille en tirant une tronche de six pieds de long, prétexte à un lavage de linge sale aussi gratuit qu’antipathique et maladroit, à des années-lumière de Pardonnez-moi, le bouillonnant essai autobiographique de Maïwenn, vers lequel il louche à s'en déchirer les muscles oculaires.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre le désarroi et la malice, les coups de blues et les moments de joie, l’éveil à l’envie et le réveil de sa vie, Erell assemble petit à petit des morceaux d’elle dans cette comédie douce-amère, comme on aime à en découvrir parfois au cinéma.
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Un premier film inégal qui réussit toutefois à dresser un portrait nuancé d’une famille rongée par une mystérieuse ligne de faille grâce à des acteurs formidables. A découvrir.
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Un premier film qui ne dépareille pas dans la production française ambiante. À la première personne et des idées de mise en scène qui n’en sont pas au final. Mais on a hâte de revoir Adèle Exarchopoulos…
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Une chronique de l'adolescence avec une touche d'originalité.
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Nolwenn Lemesle filme les affres de l'adolescence dans cette chronique qui, comme son héroïne, ne trouve pas sa voie. Reste la présence rageuse de la jeune Adèle Exarchpoulos, jeune talent à suivre.
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Le film est trop ténu dans sa narration pour résister à une construction en puzzle kaléidoscope, entremêlant sans synergie le journal intime filmé en vidéo et une fiction psycho-conflictuelle assez pesante et prévisible. Reste le plaisir de retrouver Zabou Breitman dans un savoureux rôle de vampire maternel.
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Ce premier film de Nolwenn Lemesle est une chronique familiale douce-amère portée par la jeune Adèle Exarchopoulos, ainsi que par Tcheky Karyo, trop rare, et Zabou Breitman, tous deux brillants dans le rôle des parents. (...) Une fraîcheur certaine, même si le film est loin d'égaler la force de "Fich Tank".
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Si l'auto-mise en scène de l'héroïne manque de spontanéité, le film vaut surtout pour la justesse des rapports humains qu'il expose et pour la performance saisissante de Zabou Breitman en mère abîmée par la maladie.
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"Des morceaux de moi" recèle quelques moments de grâce mais trop de longueurs, et aucune surprise au scénario. À retenir : Adèle Exarchopoulos, qui rappelle la Sandrine Bonnaire des débuts.
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Ce premier film séduit par ses accès de tension et de tendresse, et ses comédiens qui y croient dur comme fer. (...) Le film est inégal, avec de jolis moments d'émoi.
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Attanchant et inégal, le film navigue entre la chronique d'une adolescente désoeuvrée en milieu ouvier et celle d'une famille au bord de la déchirure. Le casting est formidable.
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Plate chronique d’une adolescence banale.