-
Dans un bled paumé de Virginie, les péripéties sentimentales d’une mère célibataire et de ses deux jeunes garçons. Elle rencontre un amant de passage, le fils aîné veut à tout prix perdre sa virginité et le cadet est amoureux de sa maîtresse d’école. En fait, il ne se passe pas grand-chose dans cette brève tranche de vie white trash qui laisse l’impression d’un court métrage étiré démesurément. Restent quelques belles images du quotidien sudiste filmées avec naturel, ainsi que des acteurs impeccables de simplicité. C’est déjà pas si mal.
Toutes les critiques de A Little Closer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Absolument modeste dans son propos comme dans son ambition formelle (...). Un petit film ténu, fragile, qui ne fait pas le fier-à-bras, dispensateur d'un naturalisme juste et vibrant, exempt de pittoresque ou de surlignage.
-
Fluide dans sa façon de pointer le détail évocateur dispensant de toute explication oiseuse (...), Matthew Petock n'a d'autre prétention que d'observer avec une retenue honorable quelques tranches de vie caractérisées par la difficulté qu'ont les êtres à communiquer entre eux.
-
On pourra reprocher au film une forme de systématisme (...). Mais la générosité avec laquelle Matthew Petock filme ses acteurs, la beauté de certaines séquences, les éclats de vérité qui en jaillissent, font oublier ces résidus un peu scolaires de scénario trop bien ficelé.
-
Un premier long métrage plein de promesses pour Matthew Petock qui accompagne, bienveillant, ses personnages dans leurs maladresses et leurs envies d'encore.
-
Ce premier film indépendant américain analyse avec pertinence la détresse affective de personnages murés dans leur individualisme. A découvrir.
-
Conversations superposées sur des scènes muettes et décalées, mélancolie des soirées dansantes catastrophiques auxquelles Sheryl se rend, dîners familiaux et acteurs parfaits inoculent à ce premier film un charme singulier.
-
(...) aucun trouble, aucun souffle ne vient donner chair aux situations. Et si le film vise à n'en pas douter une certaine forme d'effroi, il laisse le sentiment de flotter entre deux eaux.
-
"A little closer" reste bloqué dans ce prévisible envers du décor. Soit une mère et ses deux fils, enfermés dans leurs grises solitudes respectives. (...) Le trio de comédiens est plutôt convaincant, mais les rôles sont trop ténus, trop usés pour qu'on s'y attache.