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JEFF PERIGOIS

PHOTOS - Saïgon, l’été de nos 20 ans : au temps de l’Indo

Saïgon, l’été de nos 20 ans : au temps de l’Indo

1949. Trois ans déjà que la France se bat contre le Viet-Minh. Dans cette fiction, la première consacrée par la télévision à la guerre d?Indochine, le conflit est raconté du point de vue de trois jeunes Français mobilisés. Le tournage, qui a eu lieu au Cambodge, s?est efforcé de retrouver l?atmosphère de "l?Indo" : ocre jaune des bâtiments coloniaux, salons en rotin de l?hôtel Majestic, haut lieu de la vie coloniale à Saïgon. Les voitures d?époque ont été apportées de France à grand frais par la production. <em>"Sur place, on ne trouve plus rien d?avant les années 80. Les Khmers rouges ont tout cassé pour effacer la mémoire"</em>, précise le réalisateur Philippe Venault. Pour les séquences de la plantation d?hévéas filmées dans le nord, il a fallu acheminer le matériel par voie d?eau ? dix jours homériques en bateau en période de basses eaux ? et restaurer la maison avec une équipe de décorateurs locaux. "On a bénéficié de l?infrastructure cinéma cambodgienne liée à l?activité du réalisateur khmer Rithy Panh et d?une centaine de techniciens de très bon niveau", souligne Philippe Venault. Un tournage en décors naturels où, souvent, il a fallu déminer avant de s?installer, et composer avec une nature souvent hostile? <em>"On a été attaqués par des millions d?abeilles. Des essaims énormes comme je n?en avais jamais vus. On les a dérangées et elles se sont ruées sur les projecteurs et les câbles qui ont doublé de diamètre. On a dû arrêter le tournage".</em> Le téléfilm <strong>Saïgon, l?été de nos 20 ans</strong> à suivre ce soir à 20h35 sur France 3.

1949. Trois ans déjà que la France se bat contre le Viet-Minh. Dans cette fiction, la première consacrée par la télévision à la guerre d’Indochine, le conflit est raconté du point de vue de trois jeunes Français mobilisés. Le tournage, qui a eu lieu au Cambodge, s’est efforcé de retrouver l’atmosphère de "l’Indo" : ocre jaune des bâtiments coloniaux, salons en rotin de l’hôtel Majestic, haut lieu de la vie coloniale à Saïgon. Les voitures d’époque ont été apportées de France à grand frais par la production."Sur place, on ne trouve plus rien d’avant les années 80. Les Khmers rouges ont tout cassé pour effacer la mémoire", précise le réalisateur Philippe Venault. Pour les séquences de la plantation d’hévéas filmées dans le nord, il a fallu acheminer le matériel par voie d’eau — dix jours homériques en bateau en période de basses eaux — et restaurer la maison avec une équipe de décorateurs locaux. "On a bénéficié de l’infrastructure cinéma cambodgienne liée à l’activité du réalisateur khmer Rithy Panh et d’une centaine de techniciens de très bon niveau", souligne Philippe Venault.Un tournage en décors naturels où, souvent, il a fallu déminer avant de s’installer, et composer avec une nature souvent hostile… "On a été attaqués par des millions d’abeilles. Des essaims énormes comme je n’en avais jamais vus. On les a dérangées et elles se sont ruées sur les projecteurs et les câbles qui ont doublé de diamètre. On a dû arrêter le tournage".Le téléfilm Saïgon, l’été de nos 20 ans à suivre ce soir à 20h35 sur France 3.