Son visage sinistre, à la peau tendue, lui vaut de nombreux rôles inquiétants (le « sorcier » du Vent de la plaine, J. Huston, 1960, tout de noir vêtu) ou réellement machiavélique (il est le docteur No dans James Bond contre docteur No, T. Young, 1962). Sa filmographie est riche de rôles souvent médiocres, très inférieurs à son réel talent qu'il a plus d'une fois l'occasion de démontrer à la scène. Retenons cependant sa création ambiguë et sobre de Fernando, le révolutionnaire, dans Viva Zapata (E. Kazan, 1952).