La conclusion était diffusée ce soir sur Canal + en France. "J'aime que le film laisse les choses ouvertes. Le public est libre de spéculer...", décrypte Liev Schreiber.
Quelques heures après sa diffusion aux Etats-Unis sur la chaîne américaine Showtime, le grand final de Ray Donovan arrive en France, ce mercredi soir, sur Canal+. Un téléfilm de conclusion efficace et qui se termine en laissant quelques mystères en suspens. La star Liev Schreiber et le producteur / réalisateur David Hollander expliquent tout. Attention spoilers !
Tout d'abord, Ray Donovan est-il mort au terme de ce grand final ? C'est la question que tous les fans se posent, puisque le flingueur termine son show avec une blessure par balle... La réponse de Liev Schreiber est assez floue : "J'aime que le film laisse les choses ouvertes. Le public est libre de spéculer sur ce qui se passe après... Je ne veux pas leur enlever ça. Que se passe-t-il lorsque les portes de l'ambulance se referment sur Ray ? Est-ce que Bridget finit par diriger la famille ? Cela dépend du public qui choisira ce qu'il veut... On a fait ça intentionnellement", commente l'acteur dans TVLine.
Ce qui est sûr, c'est que Mickey, lui, est bien mort : dans un twist qu'on n'avait pas vu venir, c'est la fille de Ray, Bridget, qui a enterré le patriarche en disgrâce, incarné par Jon Voight. "David et moi avons tous les deux convenu dès le début qu'il était logique que quelqu'un meurt à la fin", répond Liev Schreiber dans TVLine. "C'était comme si Bridget héritait du manteau de douleur de la famille Donovan en tuant Mickey. C'était un choix intéressant et logique."
Le producteur confirme : "Dans ma tête, c'était la seule mort qui pouvait survenir… Et ça devait être Bridget qui appuyait sur la détente. Thématiquement, nous poussons toute cette merde au plus profond du trou. Et qui protège Ray ? C'est Bridget !"
Les deux précisent que, si Ray Donovan s'était conclu avec une saison 8 et non ce film, l'histoire aurait été la même : "On ne parle pas seulement d'héritage de la violence, mais de « Qui est le loup ? » Nous avons dû réveiller Ray et lui redonner son rôle, d'une certaine manière, car il est le plus grand anti-héros des deux. Et il est la genèse de beaucoup de choses que nous voyons dans la série. La série parle beaucoup de traumatismes héréditaires. Ces façons conscientes et inconscientes dont nous favorisons et reproduisons les traumatismes (...) On ne sait pas si Ray s'en remettra un jour. Il a beaucoup évolué, ça c'est sûr. Ce montage final permet de montrer qu'il voit les choses clairement. C'est une renaissance de sa conscience à bien des égards."
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