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Une semaine après les révélations assommantes faites à propos de sa paternité par Michel Polnareff sur Facebook puis dans Gala, son ex compagne Danyellah donne sa version des faits dans le magazine Paris Match paru ce matin.La jeune femme, qui a vécu dix années de sa vie aux côtés du chanteur malgré leurs trente-six années d'écart, est accusée par ce dernier de l'avoir trompé en ne lui avouant qu'un mois après sa naissance que leur fils Louka Volodia était le fruit d'un don du sperme. Vexé de ne pas être le père de l'enfant, et "par honnêteté vis-à-vis de ses fans", il a préféré abandonner son foyer.Danyellah, qui estime ne pas lui avoir "tendu de piège", s'apprête donc à "quitter la Californie pour toujours", a-t-elle confié à Paris Match. Et c'est parce qu' "il s'est efforcé de [la] faire passer pour une putain", explique-t-elle, qu'elle a "décidé de parler, pour donner [sa] verité". "Dans ma tête, seul Michel et moi devions savoir que j'avais fait appel à un donneur. Personne d'autre, précise-t-elle, même pas l'enfant". Mais les aveux de son compagnon ont changé la donne. A son tour à présent de se livrer."J'ai mis ma vie entre parenthèses pendant dix ans, pour lui", raconte dans Paris-Match celle qui a rencontré Polnareff reclus aux Etats-Unis et sans le sou alors qu'elle n'avait que vingt ans. "Je voulais fonder une famille avec lui. Je ne le lui ai jamais caché. Je lui ai même souvent dit : "Si tu ne veux pas que l'on ait d'enfants, je pars"." Ensemble, ils ont donc convenu d'attendre le retour du chanteur sur la scène française en 2007 pour avoir un enfant. Mais avec les années, le couple finit par ne plus avoir de rapports sexuels, révèle Danyellah. Sans pudeur, elle confie : "C'est toujours moi qui faisais le premier pas. Un jour, je lui ai dit : "J'en ai ras-le-bol. Si tu veux qu'il se passe quelques chose, tu viens me chercher." Il n'est jamais venu." Après la tournée, l'artiste s'était aussi remis à boire, "parfois en grande quantité", alors qu'il avait arrêté à leur rencontre. "Je m'accrochais à notre désir d'enfants. Je pensais que ça allait tout changer", confie-t-elle."En revenant aux Etats-Unis, (...) nous sommes allés tous les deux dans une clinique spécialisée, à Los Angeles, où il a fait un don de sperme", raconte-t-elle en précisant que "cela l'a beaucoup perturbé". Pendant trois ans, ses tentatives de fécondation in vitro échouent. Mais lorsqu'un jour l'interprète de Tout tout pour ma chérie lui dit : "Je suis contre l'adoption mais, si j'ai un problème, je ne serais pas contre le fait que ma femme aille voir ailleurs", Danyellah pense entendre un message. C'est là qu'elle songe alors à prendre un donneur anonyme. Pour elle qui craignait d'être stérile, sa façon d'agir était justifiée : "Je ne connais pas la personne, c'est un numéro. J'ai acheté son sperme, en cash. Et je suis aussitôt tombée enceinte". Pensant à "un accord implicite" entre elle et le chanteur, elle s'abstient de lui préciser la manière dont ce miracle s'est produit : "Michel était bien placé pour savoir que nous n'avions plus de relations sexuelles ! Il ne m'a rien demandé, je ne lui ai rien dit." Elle a tenté de lui en parler, mais c'était trop tard, il avait déjà annoncé la nouvelle à tous ses amis.Quant à l'acte de reconnaissance de paternité qu'elle lui a demandé de signer, il ne lui aurait pas mis la puce à l'oreille si elle avait accouché à l'hôpital et non pas à leur villa de Palm Springs. "Là c'est moi qui ai dû le remplir. je lui ai demandé de le signer pour que l'enfant ait un acte de naissance", explique encore Danyellah dans Paris-Match. Le nom de Michel Polnareff ne sera finalement jamais mentionné, ni le prénom de Volodia suggéré par un fan. Le petit garçon de deux mois s'appelle finalement Louka.Cette fois, "c'est terminé", conclut la jeune maman. "Notre relation était pourrie depuis longtemps. Avec lui, je n'espère plus rien (...). J'ai voulu lui donner du bonheur, je me suis trompée (...). Maintenant j'ai compris la leçon. Je m'occupe de Louka et je recommence ma vie. Sans Michel."