La scène pourrait bien renvoyer à une vieille querelle entre Mattel et MGA, l’entreprise à l’origine des Bratz.
Attention, cet article contient des spoilers !
Si on a vu Barbie, on sait que le film est truffé de clin d'œils à la stratégie marketing de Mattel et l'évolution de la poupée depuis les années 60. Parmi les références sur l'invention de Ruth Handler, une scène en particulier a retenu l’attention de certains spectateurs.
Alors qu’elle se rend dans le monde réel, Barbie (Margot Robbie) débarque dans un lycée et tombe nez à nez avec Sasha (interprétée par Ariana Greenblatt), une jeune fille qu’elle pense être sa propriétaire. Accompagnée de ses amies, elle ne lui réserve pas un accueil très chaleureux. Pour les adolescentes, la poupée n’est qu’un produit du patriarcat totalement ringard. La Barbie stéréotypée finit par fondre en larme face à leurs propos.
Une théorie est alors apparue sur les réseaux sociaux : et si ces quatre jeunes filles représentaient les Bratz, principales concurrentes de Barbie apparues dans les années 2000 ? En effet, la ressemblance physique est assez troublante, mais surtout, Sasha correspond au nom d’une des poupées, aussi connue sous le pseudonyme Bunny Boo. Et c’est justement le surnom que lui donne sa mère, Gloria (America Ferrera), dans le film. À ce niveau, la coïncidence paraît de moins en moins probable.
No he visto a nadie comentarlo por aquí, PERO, me flipa que hayan metido esta referencia a las Bratz en la película de Barbie, incluso con el nombre de Sasha #Barbie #Bratz pic.twitter.com/ycHrkiSUmq
— ✨Sergi Dean✨ (@SergiDean) July 28, 2023
Si Sasha et ses trois copines (Sasha Milstein, McKenna Roberts et Elise Gallup) sont particulièrement désagréables avec Barbie dans le film, cela pourrait bien être un clin d’oeil aux relations conflictuelles entre Mattel et la MGA, l’entreprise à l’origine des Bratz.
En effet, en 2008, la MGA est dans l’obligation de verser 100 millions de dollars à Mattel. La raison ? Le dessinateur à l’origine des Bratz, Carter Bryant, aurait créé le quatuor alors qu’il travaillait encore chez le créateur de Barbie. Il serait alors arrivé chez ses nouveaux employeurs avec des croquis initialement destinés à Mattel. Les juges de Los Angeles ont donc estimé que la MGA n’était pas le propriétaire légitime des poupées.
Après deux semaines au box-office français, Barbie approche déjà les 3 millions d’entrées. Avec Oppenheimer, le film a largement boosté les chiffres du mois de juillet dans les salles.
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