Il n’y avait pas de place pour une histoire d’amour entre Natasha Romanoff et Bruce Banner dans la saga de Marvel.
C’était dans L’ère d’Ultron, deuxième épisode de la quadrilogie Avengers. Souvenez-vous : un instant fugace, un jeu de regards éclair, une petite chambre dans la ferme d'Hawkeye, deux âmes solitaires se rapprochant inéluctablement comme deux aimants. D’un côté la Veuve noire, ancienne espionne russe doublée d’une experte en arts-martiaux devenue une superhéroïne. De l’autre, Bruce Banner alias Hulk, scientifique transformé en une sorte de Mr. Hyde tout vert après avoir été exposé aux rayons gamma. La Belle et la bête, deux tourtereaux se tournant autour alors que le monde court à sa perte, cible des sombres desseins d’Ultron puis Thanos.
La romance naissante entre la Veuve noire et Hulk était un détail d’Avengers : l’ère d’Ultron. Une respiration bullant comme une accalmie entre deux bastons et une potentielle destruction de l’univers pour une énième fois. Leur relation est devenue de plus en plus intime dans ce deuxième épisode de la saga, la Veuve Noire se rendant compte qu’elle est la seule à pouvoir contenir la rage d’Hulk ou le calmer lorsqu’il est transformé. Cupidon avait fait son œuvre.
Joss Whedon : "les histoires de superhéros sont fascistes à un certain niveau"Pourtant, les scénaristes ont tout bonnement passé sous silence cette idylle naissante dans les deux suites Avengers : Infinity War et Avengers : Endgame. Comme s’il n’y avait pas de place pour l’amour dans la saga de Marvel. La raison ? Un enchevêtrement d’intrigues, allant des jeux de pouvoirs aux casses-têtes de voyages dans le temps en passant par un trop plein de personnages.
C’est du moins ce qu’explique Stephen McFeely, l’un des scénaristes des deux derniers épisodes d’Avengers, au micro de la podcast d'Empire Online relayé par la suite par IndieWire : "On a essayé de continuer [la romance entre la Veuve noire et Bruce]. Dans Infinity War, nous avions des scènes d’eux deux qui cassaient un peu leur histoire. ‘Tu es partie, je suis allé de l’avant’, ce genre de trucs. Mais il était évident que si une scène ne suivait pas l’intrigue principale du film, nous ne pouvions pas la garder."
Les histoires d’A finissent mal en général… Même dans Avengers.
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