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En avril 1974, deux journalistes travaillant pour la radio suisse sont en reportage au Portugal quand éclate la Révolution des oeillets. Insolent comme une comédie italienne des 60s-70s, ce road-movie revendique sa part de légèreté pour brosser un exubérant portrait de groupe et célébrer la démocratie. Si le conflit entre un Michel Vuillermoz à la mémoire défectueuse et une Valérie Donzelli féministe repose sur des schémas connus, il offre néanmoins un vent de folie à cette plongée colorée dans l’histoire récente de l’Europe.
Toutes les critiques de Les grandes ondes (à l'ouest)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un regard nostalgique et amusé de Lionel Baier sur une période de bouleversements. Avec un savoureux quatuor d'interprètes.
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Une belle comédie, fantasque et poétique, portée par des acteurs inspirés, Michel Vuillermoz en tête.
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Ce film inattendu et inclassable enchaîne les gags assez irrésistibles.
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Bref, une farce rétro pleine de sel, pimentée par l’hédonisme naturel de ce facétieux cinéaste.
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Lionel Baier (...) signe une comédie absurde et caustique (...). Le scénario, riche en trouvailles loufoques, les dialogues, toujours inventifs, et la distribution (...) justifient que l'on oublie la timidité de la mise en scène et font du film une réussite mineure mais réelle dans un genre (la comédie) trop souvent malmené par les tâcherons et les cyniques.
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Une comédie politique narquoise et fantastique.
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Les acteurs jouent au diapason de cette comédie décalée qui avance au tempo de Gershwin. Valérie Donzelli incarne une Julie sexy et pleine d’une autoritaire assurance. Michel Vuillermoz parvient à rendre fragile et attachant son personnage de baroudeur macho et roublard. Célèbre en Suisse, Patrick Lapp apporte son élégance détachée à Bob et Francisco Belard campe un jeune Portugais innocent et canaille. Les Grandes Ondes (à l’ouest) doit être le premier volet d’une tétralogie déclinant tous les points cardinaux. On attend la suite.
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Un peu inégale dans ses multiples ambitions, cette comédie aux dialogues incisifs portée par un quatuor de comédiens très en forme offre un spectacle aussi drôle que dynamique.
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Une comédie élégante et mordante, servie par un quatuor virtuose de comédiens.
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Un mélange d’absurde et de burlesque qui fait de cette histoire vraie sur des gagnants du prix Albert Londres un attachant ovni filmique.
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Humour, burlesque, et personnages attachants, le style de Lionel Baier est à découvrir.
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Entre bras cassés et Pieds Nickelés, comme ils sont délicieux nos héros ! Eux qui s’attendaient à un reportage tranquille se retrouvent au coeur de l’Histoire. Sans jouer les grands moralistes, Lionel
Baier insuffle suffisamment d’ironie dans son propos pour entraîner le spectateur dans une ronde séduisante. Dans la peau du vieux routier de l’info à qui on ne la fait pas – son portugais est grandiose ! –, Michel Vuillermoz est irrésistible face à une Valérie Donzelli tout en charmes et en enthousiasme. -
Sur fond de Révolution des Œillets, une comédie chorale enlevée, servie par une pléiade d'acteurs talentueux.
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On saisit alors l’actualité européenne d’un appel à la révolution qui invite à dépasser les réflexes isolationnistes et les conservatismes frileux pour s’accomplir dans le détournement. Alors que le musical envahit brutalement la comédie et les rues de Lisbonne, "Les Grandes Ondes" émet de bonnes vibrations.
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Un film léger, certes, rafraîchissant, aussi… Mais certainement pas dépourvu de bon sens.
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Sautant joyeusement d’une tonalité à l’autre, le film finit par ressembler à son équipe de sympathiques bras cassés, brinquebalant, et à l’inégalité assumée.
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Les Grandes Ondes met en scène un duo de journalistes que tout oppose. Il n'en reste pas moins attachant.
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L’humour de Lionel Baiez – les heureux spectateurs d’"Un autre homme" (2008) savent de quoi on parle – peine à convaincre dans le premier tiers du film mais dès que le réalisateur lâche les chiens (partouze libertaire, comédie musicale qui oppose flics et manifestants, récit à mi-voix de Vuillermoz en plein cœur d’une place investie par les révolutionnaires), le film prend sa vitesse de croisière.
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Par-delà son ambition trop rare d’accorder la comédie francophone à un réel souci d’élégance de l’écriture et de la mise en scène, l’aspect le plus attrayant du film tient à sa façon d’administrer cette liberté à lui-même et à ses personnages.
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Malgré notre sympathie pour Valérie Donzelli et Michel Vuillermoz, on a tout de même un mal fou à se brancher sur leurs aventures.