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Rachel est une jeune mormone persuadée d’avoir été mise enceinte par un esprit divin après l’écoute d’un morceau de rock’n’roll. Fantasme ou réalité ? Plus qu’au milieu drastique
qu’elle dépeint, Rebecca Thomas s’intéresse au parcours d’une adolescente en quête de reconnaissance. Le sujet et le contexte sont originaux mais, entre la narration confuse, l’esthétique surannée, le surjeu des comédiens et leur incapacité à provoquer l’empathie, Electrick Children finit par rejoindre tous les mauvais films indés rediffusés à l'envi sur Sundance Channel.
Toutes les critiques de Electrick Children
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une quête et des personnages surréalistes, voici les ingrédients de ce film indépendant totalement étonnant, un éveil à la vie en accéléré sur fond de choc des cultures entre ces mornes mormons et un Las Vegas décadent. Rebecca Thomas filme la fin de toutes les innocences de manière particulièrement originale, faisant d’Electrick Children le voyage initiatique le plus déroutant de ces dernières années au cinéma.
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Incarnant une sorte de vierge Marie contemporaine, la lumineuse Julia Garner éclaire ce film qui mêle joliment le thème de la dérive adolescente à celui du conte mystique et religieux.
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Un road movie musical, inégalement scénarisé.
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Electrick Children est le premier film de R. Thomas, âgée de 28 ans, et étudiante à l'Université de Columbia à New York. Une œuvre juvénile, autobiographique et pleine d'une fraîcheur conquérante, portée par les échos du groupe powerpop The Nerves.
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Sans régler ses comptes (une bonne chose) mais soulignant avec une ironie empathique et mordante ces existences exclues de la réalité, la cinéaste, issue de ces communautés, signe une fiction initiatique au charme indéniable mais éphémère.
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le film est, certes, parfois un peu plombé par ses références et ses accroches symboliques, mais il reste une ode brumeuse et poétique à la découverte adolescente.
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Parvenant à faire abdiquer au spectateur toute rationalité, Electrick Children s’impose comme une expérience singulière, à la poésie aussi indécise qu’un ciel de crépuscule au-dessus de la cité aux néons géants.
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Le film, commencé sous le signe de l'originalité, ne tient pas tout à fait la route.
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Une innocente à Las Vegas : voilà le point de départ de ce drame indépendant. Hélas, au lieu de traiter son sujet principal, l’assujettissement à la religion et le lavage de cerveau
opéré par les gourous radicaux, on assiste à l’errance d’une ado qui ouvre ses yeux sur le monde. Un film qui manque cruellement de rythme et d’enjeux. -
Avec son esthétique 90's, "Electrick Children" semble avoir vingt ans de retard, fantasmant une époque révolue où le cinéma indépendant américain avait le vent en poupe. Et, malgré son postulat intrigant, échoue à nous impliquer émotionnellement. Du coup, le spectateur n'a pas aucun autre choix que de regarder ce parcours initiatique, sans passion et avec ennui.
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Si l'on veut bien concéder à Rebecca Thomas les maladresses inhérentes à un premier film, il se révèle bien plus difficile de passer outre ce qui apparaît comme un stratagème primaire pour faire du long-métrage une bête à concours, ou à festivals plutôt.
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Ce premier film mise sur le contraste entre Las Vegas, cité du vice, et une communauté rétrograde dont le principal hobby semble être le mariage arrangé. Simpliste.